"Se révolter, c'est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l'intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la soumission du révolté... Il ne reste plus que la fuite."Henri Laborit pose, à la lumière des découvertes biologiques, la question de notre libre arbitre, de notre personnalité même. La politique, la société, tout prend dès lors une autre dimension.
Henri Laborit was a French surgeon, researcher, writer and philosopher. Animated by a robustly nonconformist spirit, he maintained an independence from academia and never sought to produce the orderly results that science requires of its adherents. His laboratory was self-funded for decades and allowed him to pursue his interdisciplinary interests. He is widely considered to be a pioneer of systems thinking and complexity theory in France.
He won the prestigious Albert Lasker Award for Clinical Medical Research in 1957. Laborit later became a research head at Boucicault Hospital in Paris.
His interests included psychotropic drugs, eutonology, and memory. He pioneered the use of dopamine antagonists to reduce shock in injured soldiers. His observation that people treated with these drugs showed reduced interest in their surroundings led to their later use as antipsychotics.
He was also the first researcher to study GHB, in the early 1960s. He hoped that it would be an orally bioavailable precursor to the neurotransmitter GABA, but it proved to have other uses and was later discovered as an endogenous neurotransmitter.
He appeared in the 1980 Alain Resnais film Mon oncle d'Amérique, which is built around the ideas of Laborit and uses the stories of three people to illustrate theories deriving from evolutionary psychology regarding the relationship of self and society. This movie includes short sequences of rat experiments that are used to illustrate the behaviors of some of the characters in different situations (such as inhibition in the action).
The French-born American market researcher Clotaire Rapaille considered Laborit to be an important influence in his work.
The 1991 Italian film Mediterraneo begins with a quote from Laborit which, translated, means "In times like these, escape is the only way to stay alive and keep dreaming."
On met "L'Éloge de la fuite" dans la catégorie d'éthologie ; c'est-à-dire l'étude scientifique du comportement des espèces animales, y compris l'humain. J'avais lu avant seulement deux livres de cette catégorie ,"Le Singe nu" de Desmond Morris et à "L'Agression, une histoire naturelle du mal" de Konrad Lorenz. Je ne suis pas du tout un expert dans le domaine. Laborit constate que l'être humain est dominé par deux pulsions: la volonté de survivre et le désir de propager l'espèce. La fuite ou l'instinct de fuir le danger est un instinct de première importance. Le sentiment d'être libre n'est qu'une illusion parce les règles de notre société et notre conditionnement culturel limitent radicalement nos choix. Laborit est de l'avis que nos pulsions et nos instincts animaux ne nous donnent pas un sens à la vie qui vient seulement de Jésus Christ, Laborit fait le même constat que le Nietzschéen Miguel de Unamuno dans ."Le Sentiment tragique de la vie" que l'homme qui ne croit pas est condamné à être malheureux. Laborit prétend être un croyant heureux; sa foi date du moment ou il a compris que Jésus ne voulait pas nous imposer des règles à l'humanité mais qu'il voulait plutôt être solidaire avec l'humanité.
Saggio del 1976 in cui il biologo Laborit riassume l'esistenza umana nei termini consequenziali di: - mantenimento dell'equilibrio che fa capo al sistema nervoso e della struttura dell'organismo - ricerca del piacere - desiderio dell'oggetto di piacere e conseguente conflitto con gli altri membri della comunità - instaurazione delle gerarchie e dei rapporti tra dominanti e dominati. Ne risultano demoliti i concetti di amore e libertà, insieme a molti altri. La fuga del titolo è perseguibile attraverso la follia, le droghe o l'immaginazione (facoltà decisamente più presente fra gli esponenti di classi privilegiate, peraltro). Concordo con la quasi totalità dei concetti espressi da Laborit (alla definizione di nessuno dei quali mi pare abbia portato un contributo originale) eppure non mi ha convinto il suo modo di esprimerli. Per fortuna si avvale anche di ironia e leggerezza ("il puritanesimo è diventato settario e castrante, dato che considera il successo sociale una prova evidente del merito personale e della volontà di Dio. E' nata una nuova generazione di farisei, di cui è legittimo chiedersi se non siano anche responsabili della cattiva qualità della cucina anglosassone") ma resta freddo e ostile, e ciò indebolisce la forza delle idee. Che, ripeto, sposo in pieno, per esempio quando definisce l'amicizia come la coesistenza di due esseri umani nello stesso spazio, oggetti di gratificazione reciproca senza desiderio di dominanza né accettazione di sottomissione. Esaustiva definizione, che per me peraltro coincide con quella di "amore", ma tanto distaccata da suonare falsa. Insomma, questo saggio sembra fasullo anche se dice cose vere, sembra sorpassato anche se anticipa il concetto di globalizzazione e, soprattutto, quello di intelligenza collettiva. E chissà perché diventa caldo e persuasivo solo quando parla di Gesù.
Il titolo è accattivante, le premesse sono pretenziose e il risultato è un discorso senza risposte. Indubbiamente l'opera va inserita in un contesto storico, data di pubblicazione 1976, in cui le neuroscienze iniziavano ad aprirsi alla divulgazione spiccia per spiegare i vari "perché" dell'uomo; la fine degli anni '70 vede consolidarsi il trionfo dell'età dei consumi e al contempo la creazione di false idee di felicità nell'individuo. Evviva l'umanità. Cos'è la fuga? La capacità di immaginare e quindi di sopravvivere alle brutture dell'esistenza... Un po' poco, soprattutto considerando che nel 1929 Laing con l'opera L'io diviso aveva già espresso un'idea simile e in modo meno naïf. Tra i capitoli consiglio quello realativo all'amore e uno degli ultimi sulla libertà.
La valutazione è bassa perché alte erano le aspettative: non si può buttar via un titolo così epico!
Un essai écrit par un neurobiologiste, où il est essentiellement question de l'homme, de son évolution et de son avenir. Le propos mêle intelligemment médecine, anthropologie, philosophie, sociologie, économie, politique et psychanalyse (et j'en oublie sûrement). J'ai d'autant mieux adhéré au propos et aux constats de l'auteur que je partage son inclination déterministe. Bien que n'étant pas un grand lecteur d'essai ou de philosophie, j'ai trouvé le contenu accessible et intelligible pour le néophyte que je suis. Extrêmement intéressant donc, bien écrit, et le côté pluridisciplinaire de cet essai lui donne une perspective qui permet d'embrasser une vue d'ensemble des mécanismes qui animent l'homme et où ils l'emmènent. Je le recommande !
Continua la mia rubrica di lettura di “francesi che ti spiegano come devi vivere”: bello fuggire da tutto, per poi tornare dentro se stessi. Il finale marxista-cattolico mi ha spiazzato
Voici une occasion à ne pas manquer pour quiconque s'interroge sans complaisance sur lui-même, sur ce qu'il est ou croit être, sur les fondements de sa pensée et de son comportement. Henri Laborit, chirurgien, chercheur, scientifique multidisciplinaire, vulgarise et partage ici le fruit de ses travaux et de ses études. Au travers de thèmes essentiels tels que l'amour, la liberté, le bonheur, le travail, la mort, il nous explique les mécanismes biologiques et culturels qui déterminent et conditionnent le comportement humain. Pour le lecteur qui s'imaginait s'appartenir a lui-même et pouvoir revendiquer fierement une "personnalité", c'est a une désillusion douloureuse mais salutaire qu'expose l'Eloge de la Fuite, tant "la liberté ne se conçoit que par l'ignorance de ce qui nous fait agir". Pour le lecteur convaincu que l'amour doit pouvoir tout sauver, la chute n'est pas moins rude : "Décrire l'amour comme la dépendance du système nerveux a l’égard de l'action gratifiante réalisée grace a la présence d'un autre être dans notre espace, est sans doute objectivement vrai." Mais c'est avec douceur et bienveillance que Laborit nous met ainsi à nu, bouscule nos "certitudes", dans un livre qui change notre regard sur nous-mêmes, et sur la vie. Trente ans apres sa publication, il reste incontournable.
Indispensable. Ce livre a changé ma vie. Nous avons la chance d'avoir un cortex capable d'imagination, une imagination qui nous permet d'échapper aux automatismes innées et acquis qui sont hors de notre contrôle. La lutte est destructrice, il faut donc la fuir. Et les groupes humains d'une certaine taille produisant inévitablement une échelle hiérarchique de dominance que subissent ceux qui sont en bas, la seule voie est la fuite. Une fuite pilotée par notre imagination évitant les turbulences des nuages que sont les violents automatismes qui nous entourent.
Nonostante sia sempre interessante approfondire il pensiero di una mente brillante e senza tempo, leggere un saggio di questo calibro a così tanti anni di distanza (temporale e di “evoluzione sociale”) comporta anche un certo inevitabile distacco da parte del lettore contemporaneo.
A tratti è dispersivo e perde di linearità. Si fa un po' fatica ad abbracciare alcune affermazioni, ciniche ed assiomatiche. Eppure offre anche delle chiavi di lettura interessantissime sui grandi temi della vita e fa riflettere. E' un cattivo che mi piace.
This is an excellent essay. The author, who is a neuroscientist, uses the biological behavior of the brain and its consequences. He explains that there are two mains options when we want to fulfill our needs or desires: fighting to get what we want, especially when confronted to others, or submitting when we can't have the upper hand. But there's a third option that is rarely explored: flight by using imagination as a means towards creativity. The main way for humans to leave a mark on earth being to create something totally new (a new societal paradigm, or even using art and culture) that will leave marks in the brains of others, our only way to fight death. He then goes on to explain how all of this impacts our human society, and all major aspects such as labor, politics, happiness, faith etc. Even though it's sometimes repetitive, or seem obvious in some passages, it is also very bold, enlightening and at times, poetic. His stance on religion and the end where he advocates for Christian communism is a particularly unexpected conclusion.
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"Il n’y a pas de société idéale, parce qu’il n’y a pas d’hommes idéaux ou de femmes idéales pour la faire. Si une femme croit trouver dans un homme l’homme idéal, on peut dire qu’elle manque à la fois d’expérience et d’imagination, celle-ci dépendant d’ailleurs de celle-là. Pour une femme, l’homme idéal, pour un homme, la femme idéale, ne peuvent être par définition qu’une construction imaginaire, limitée à leurs connaissances, enfermée dans leur « culture ». Plus celles-ci s’accroissent, plus l’homme idéal ou la femme idéale deviennent difficiles à rencontrer. Car cette culture n’est pas seulement faite de concepts. Elle est faite aussi de tout ce que les mots ne pourront jamais traduire. La fleur de désir ne peut être cultivée que sur l’humus de l’inconscient, qui s’enrichit chaque jour des restes fécondants des amours mortes et de celles, imaginées, qui ne naîtront jamais."
J'ai le sentiment de ne pas avoir tous les atouts pour bien saisir ce livre. Je l'ai trouvé parfois compliqué (la terminologie scientifique, les références à tel ou tel concept), parfois vieillot (certaines de ses idées ont mal traversé le temps), parfois très intéressant (il y a des constats fondamentaux qui sont universels encore de nos jours). Peut-être utile pour quiconque est en quête de sens dans sa vie. Certaines de ses réflexions ne m'ont pas rejoint du tout. D'autres livres m'on plus touché que celui-là. Celà dit, il s'agit bien d'un essai; on n'est pas obligé d'être en parfait accord avec le propos! J'avais hâte de le terminer pour passer à autre chose, mais quand même contente de l'avoir lu.
Attention titre trompeur : ce n'est pas tant une éloge de la fuite. Bon après voilà il en dit des choses Henri mais bon voilà un bilan mitigé : c'est pas mal mais pas génial, intéressant mais peut être pas assez spirituel ?
Oh Dieu sait combien nous devons nous rappeler de qui nous sommes de temps à autres. Que de pauvres humains.
Bien qu'un peu trop matérialiste et cynique à mon guout, Henri Laborit nous livre un grand message à essence profondément subversive, non pas dans l'antagonisation d'un système pré-existant (comme les moeurs politiques actuels nous conditionnent trop souvent à faire, souvent encore dans l'intéret d'une nouvelle classe dominante), mais plutot dans l'acception de notre nature fondamentalement imparfaite, basée sur l'assouvissement des ''plaisirs'' ou des ''pulsions'' de notre système nerveux qui, au final, ne cherche qu'à maintenir son intégrigrité physique, donc survivre.
Imaginer des sociétés plus égalitaires et tenter en vain de les ériger, Imaginer des machines toujours plus sophistiqueés qui devraient améliorer nos conditions matérielles d'existance, mais qui au final nous soumettent à des rapport de production aliénants, sans aucune issue possible. Face au constat désolant de son oeuvre toujours gachée puisque récupérée par un ordre hiérarchique inconsciemment à la merci de son narcissisme et de son système nerveux, l'humain éclairé se retrouve en situation d'angoisse, c'est-à-dire dans laquelles il ne peut plus agir.
La seule solution? La fuite. La fuite dans sa propre tete, sa propre pensée, sa propre imagination, indépendemment de sa réalisation sur Terre. Notre esprit créatif, capable d'inventer des récits qui nous appartiennent vraiment, capable d'art réellement libre et subjectif, espace souverain de toute convoitise perverse, transcendant tous ces petits systèmes de domination, médiocres, vils, à la merci des plus bas instincts, qui se croient éternels mais qui viennent et repartent au travers les époques.
Seul moyen de ne pas tomber dans la psychose, l'abus de substances ou le suic*de, ''Le comportement de fuite sera le seul à permettre de demeurer normal par rapport à soi-meme''.
''On regarde, de là, les autres vieillir prématurément, la bouche déformée par le rictus de l'effort compétitif, épuisés par la course au bonheur imposé qu'ils n'atteinderont jamais.''
Maintenant je crois mieux comprendre tous ces gens : Les solitaires, les ermites, les reclus, les misanthropes, les moines, les sauvages. Ceux qui griffonent sur un bout de papier, assis seuls dans un parc, ne s'adressant à rien ni personne. Ceux qui vivent dans leur petit appartement poussiéreux, rempli de vieux livres. Ceux qui construisent des instruments de musique, mais qui n'iront jamais jouer devant personne. Ceux qui, au cours d'une vie entière, écriront la plus belle poésie de tout un siècle, mais qui enfermeront tous leurs textes dans une petit boite sous le lit, et qui moureront comme employé de banque morose.
La démarche consistant à poser sur un domaine, une grille d'analyse issue d'une autre discipline, donne toujours des résultats passionnants. Ici, Henri Laborit applique à la société les lois de la biologie et la regarde comme un phénomène thermodynamique et énergétique, comme un ensemble organisé en vue de sa survie. Le raisonnement de base est simple. L'humanité est la seule capable de transformer la nature en y incorporant de l'information. Chaque homme est programmé pour sa survie, en vue de laquelle il recherche les biens et situations qui le gratifient. Des dominances (l'auteur préfère ce terme à celui de domination) s'établissent au bénéfice de ceux qui s'approprient les sources de gratification (notamment par leur maîtrise de l'information abstraite et technique), au détriment des autres. La société sera toujours plus forte que l'individu : s'il se révolte seul, il est condamné à l'échec, tandis que la révolte collective n'aboutira qu'à la création de nouvelles sociétés avec de nouvelles dominances. Seule solution, la fuite, avec deux niveaux : la fuite individuelle, au travers de la psychose, des drogues ou de l'imagination (il semble que l'auteur préfère la troisième hypothèse). L'amour est une illusion agitée par des manipulateurs. Seul le rêve est libre. Ou, plus sophistiquée, la fuite en avant collective, vers un but qui ne sera jamais atteinte parce qu'il se dérobe toujours, mais duquel on peut s'approcher en comprenant de mieux en mieux les règles qui régissent la société et en les partageant pour que les hommes y participent consciemment. Faute de pouvoir jamais comprendre le sens du message, l'homme pourra en saisir la syntaxe. Par rapport à ce schéma simple, des diverticules extrêmement sophistiqués, d'autant plus difficiles à suivre qu'Henri Laborit use parfois de l'ironie qu'il ne dévoile qu'en fin de phrase, ex page 38 : "la violence n'a jamais conduit à rien, si ce n'est à la révolution, à la Terreur, à la guerre de Vendée et droits de l'Homme et du Citoyen". Un petit livre mais d'une densité telle qu'on ne peut le lire que par petits morceaux, et qu'on devrait pour bien faire relire tous les ans.
Non sono solita leggere saggi ma voglio assolutamente recuperare e dato che in libreria ho qualche saggio sparso qua e là inizio col leggere quelli che già posseggo con l’intenzione di continuare ad interessarmi di altri argomenti che non siano quelli della mia comfort zone.
Nello specifico Elogio della fuga mi ha catturata subito fin dalla prima pagina, tratta dell’essere umano e dei suoi comportamenti sia con gli altri che con sé stesso. Il libro è suddiviso per capitoli che spaziano su vari argomenti come la felicità, la morte, la vita quotidiana, il senso della vita, il lavoro e molti altri, tenete conto che sono in tutto 18capitoli e ben strutturati.
Ammetto di aver fatto un po' fatica nella lettura in quanto non sono avvezza a leggere saggi ma due capitoli in particolare mi son rimasti impressi più degli altri come Un’idea di uomo e L’amore.
Posso immaginare che chi legge per la prima volta il libro come me si imbatta su argomenti che sulle prime si danno per scontati, che l’uomo in determinate occasioni della sua vita si comporti in un determinato modo, questo almeno è quello che ho pensato io, ma se devo esser sincera ho proprio dato per scontato quasi tutto, forse anche dato dal fatto che ormai nel 2025 alcuni argomenti sono all’ordine del giorno, mentre comprendo che nel 1976 alcune cose, riguardo il comportamento umano, dovevano essere ancora approfondite, con questo non dico che il saggio sia banale, anzi rafforza forse quello che si sa già argomentandolo in tutto e per tutto.
Il filone che tiene uniti tutti i capitoli e gli argomenti trattati nel saggio è proprio la fuga, se non ci piace un lavoro rimaniamo per comprendere in che modo poter risolvere o la soluzione più immediata e facile da prendere sia la fuga? Se una persona non ci fa star bene rimaniamo per capire qual è il problema o alla prima difficoltà ci diamo alla fuga? Potrei continuare all’infinito con molti altri esempi ma credo di aver reso l’idea. L’autore ci spiega non solo in generale il comportamento dell’uomo ma nello specifico come si è comportato nel tempo e come si potrebbe comportare nel tempo presente.
Chiudo lasciandovi con una citazione che mi è rimasta impressa “quando non può più lottare contro il vento e il mare per seguire la sua rotta, il veliero ha due possibilità: andare alla deriva o fuggire davanti alla tempesta. La fuga è spesso il solo modo di salvarsi”.
L'elogio della fuga può essere inteso come una via di scampo per allontanarsi dalle costrizioni della vita sociale e come mezzo per scoprire le proprie radici più originali e creative. Ecco alcuni esempi di come la fuga può essere vista come un'opportunità per esplorare la creatività:
Henri Laborit, nel suo libro "Elogio della fuga", parla della fuga nell'immaginazione e nella creatività come un modo per esplorare tematiche importanti per l'umanità, come l'amore, la libertà e la felicità
Fuggire con la fantasia, con l'immaginazione e con la creatività può essere un modo per inseguire i propri desideri e scoprire le proprie passioni
La creatività quotidiana può essere un modo per esprimere se stessi e scoprire nuove idee, anche in situazioni di malattia o difficoltà
L'elogio della fuga può essere visto come un'opportunità per esplorare la creatività e scoprire le proprie radici più originali. La fuga nell'immaginazione e nella creatività può aiutare a esplorare tematiche importanti, inseguire i propri desideri e scoprire nuove idee.
“Quando non può più lottare contro il vento e il mare per seguire la sua rotta, il veliero ha due possibilità: l’andatura di cappa (il fiocco a collo e la barra sottovento) che lo fa andare alla deriva, e la fuga davanti alla tempesta con il mare in poppa e un minimo di tela. La fuga è spesso, quando si è lontani dalla costa, il solo modo di salvare barca ed equipaggio. E in più permette di scoprire rive sconosciute che spuntano all’orizzonte delle acque tornate calme. Rive sconosciute che saranno per sempre ignorate da coloro che hanno l’illusoria fortuna di poter seguire la rotta dei carghi e delle petroliere, la rotta senza imprevisti imposta dalle compagnie di navigazione. Forse conoscete quella barca che si chiama Desiderio”
“Amare l’altro dovrebbe significare ammettere che possa pensare, sentire, agire in modo non conforme ai nostri desideri, alla nostra gratificazione, accettare che viva secondo il suo sistema di gratificazione personale e non secondo il nostro” (p. 32)
I never thought I could say, after so many divers reads, that this book is by far the best one I have ever read. The experience was just absolutely great from beginning to end, and I know already, that I will be rereading and reinterpreting the awesome richness of this masterpiece! We are flesh-bound recipients of a legacy shaped by milleniums of knowledge, aquired and passed down from so many that have come before us. This book helps you see just how small an element we are in this disposition but just how potent we can be when we turn to knowledge and its ungreedy cultivation. Away from the wills of dominance in the socially constructed hierarchies. Anyway, not sure this will all make sense to you, the reader, but I must tell you once again, this book is a pack of freaking rocket lift offs for me!
Chirurgien, chercheur en biologie des comportements, Henri Laborit transmet par cet ouvrage ses réflexions sur de nombreux sujets : le bonheur, la liberté, l'amour, la foi, etc. C'est parfois dur à digérer par notre biotope intestinal moins acculturé à ce type de nourriture spirituelle, mais toujours stimulant. Attention, l'ouvrage dans son ensemble n'est pas d'un optimisme débordant, loin de là. Petit aperçu : "Les plantes et les fleurs asphyxiaient, les espèces disparurent et l'homme se trouva seul au monde. Il se dressa orgueilleusement, face au soleil, trônant sur ses déchets et sur ses oiseaux morts. Mais il eut beau tendre les bras, et refermer ses doigts sur les rayons impalpables, nul miel n'en coula. Et du haut du clocher de ma cathédrale je le vis s'étendre et mourir."
Ho impiegato fin troppo tempo a cercare di terminarlo, eppure avevamo, io e lui, iniziato col piede giusto! Laborit, medico, biologo e filosofo francese, analizza vari aspetti della vita e della condizione umana, passando dalla biologia, all'antropologia, alla filosofia. Ma sinceramente infarcisce le seppur brillanti disquisizioni con troppe opinioni meramente personali e troppi elogi al divino. Si perde in quisquilie inneggianti un aspetto religioso che, ahimè, alle mie orecchie risulta stridere con il contesto generale del tema affrontato. Questo titolo mi era stato consigliato ed ho letto recensioni entusiastiche, ma a me, purtroppo, ha lasciato un gran amaro in bocca.
Profound yet very readable philosophy essay, in which Henri Laborit gives us his view on key concepts of our lives: Love, Childhood, Man, the others, Freedom, Death, Pleasure,Hapiness, Work... All of this with two important features: 1- It's written like he's talking to a friend around a glass of wine, so really easy to follow. 2- Written in 1976, it's still really true today, and even predicted things which came to happen since. Having questions about what we are doing here? You should read it!
Elogio della fuga è un saggio molto lucido sulla natura umana e sulle costruzioni sociali.
In diciotto capitoli Laborit analizza il rapporto dell'uomo con l'amore, la libertà, gli altri, la morte, il lavoro, la felicità; a tratti cinico e disilluso, a tratti speranzoso, fornisce molte spiegazioni alle domande che non ci poniamo, ma nascondiamo a noi stessi.
I miei passi preferiti sono inseriti nel capitolo sulla Felicità, sulla vita quotidiana e sul senso della vita.
Il veliero di Laborit fugge verso rive sconosciute, ma affonda in un mare di banalità. Il saggio ricorda quello di un altro grande biologo, Il Caso e la Necessità, ma mentre Monod parlava di quello che conosceva bene, qui Laborit si avventura, per capitoli, in ogni aspetto della società umana, dall'ammore al lavoro, dalla politica alla fede.
Un livre très intéressant sur les déterminismes et les fonctionnements biologiques de l'humain et ses conséquences dans tous les domaines sociaux, économiques, sociétaux. Un incontournable pour comprendre certains mécanismes biologiques lourds de conséquences sur votre comportement et celui des autres.