MAURICE AGULHON, né en 1926 à Uzès (Gard), est décédé le 28 mai 2014. Historien français spécialiste d’histoire contemporaine, il enseigna au Collège de France, de 1986 à 1997, après avoir été professeur à la Faculté des lettres d’Aix (Université de Provence, Aix-Marseille I), puis à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris I). Ses premiers travaux portent sur la Révolution de 1848 en Provence, mais il devient rapidement un spécialiste des institutions de la République et de la symbolique républicaine, qu’il étudia notamment à partir de la figure emblématique de Marianne. Il fut président de la Société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle, de 1975 à 1981 et vice-président de la Société d’études jaurésiennes, de 1976 à 2011.
Livre assez dense et complet sur une période courte, le livre de Maurice Agulhon et très documenté, avec beaucoup de chiffres ( sur les votes ,...Etc) et de noms ( les politiciens,...Etc ). C'est un livre que je conseille pour ceux qui sont intéressés par cette période de transition entre deux régimes monarchiques qu'est la IIème République ou pour ceux qui ont vraiment besoin de se remettre à jour sur le sujet dans le cadre de cours ou de recherches. Pour les autres ( simples " fans " d'Histoire ) il est peut être plus sage de passer par d'autres ouvrages plus généraux et simples à lire. Le livre de Agulhon n'est pas difficile à lire mais, comme je l'ai dit plus haut, il offre une foule d'informations et de noms qui nécessite de bonnes connaissances ou de bien prendre ses notes pour faire des recherches sur les personnes.
Livre très riche donc mais on peut noter, par-ci par-là un manque d'objectivité assez visible. Certes, Maurice Agulhon était un très grand historien ( Collège de France, ... ) mais on peut ressentir une admiration pour certains " cotés " de cette Seconde République et des changements de ton qui sautent aux yeux du lecteur lorsqu'il parle d'autres.
brève mais quand même exhaustive histoire du "1848 et tout ça" écrite par un des derniers grands de l"old school" historiographique français; quelqu'un qui savait écrire avec panache, autorité et même de l'humour.