Konrad Bercovici > Quotes

“Elle était libre comme les arbres, comme les vagues du Danube, comme le vent, comme les oiseaux. Elle était Tinka, l'enfant libre d'une race libre, une race qui n'était pas enchaînée par les entrelacs de la civilisation. La seule race qui n'était pas entrée dans le creuset du monde ni devenue un composant de son alliage”
― Konrad Bercovici, Ghitza and Other Romances of Gypsy Blood

“D’habitude les femmes tzignes ne sont pas musiciennes, mais la fille de Kosta, Tinka, faisait exception. Elle avait pratiqué secrètement le violon, et à l’âge de dix ans elle surprit toute la tribu d’un exploit qu’ils n’oublieraient jamais.”
― Konrad Bercovici

“Diriger, selon Murdo, c’est faciliter le cours de la vie, pas lui faire barrage.”
― Konrad Bercovici, Ghitza and Other Romances of Gypsy Blood

“Dans les ateliers de réparation provisoires, les hommes tapaient du marteau, actionnaient les soufflets et forgeaient le fer pour les roues des verdines.”
― Konrad Bercovici, Ghitza and Other Romances of Gypsy Blood

“Aussitôt que les pousses étaient moissonnés, le bétail mis à l’étable, et les moutons rassemblés dans les « stinas », leurs quartiers d'hiver, les Marinescus partaient pour leurs maisons de campagne. Certains allaient à Paris, où ils possédaient des palais sur le boulevard Saint-Germain, où on les appelait « Prince » et « Princesse », et tenaient des salons où se divertissaient les hommes les plus célèbres des arts et des lettres. D'autres allaient à Florence, à Venise, et lors des dernières années, vers les années 1890, quelques membres de la famille, qui s'étaient finalement réconciliés avec la cour des Hohenzollerns, qui régnaient en Roumanie, passaient l'hiver à Bucarest. Les Marinescus furent les derniers des boyards à pardonner le changement de capitale du pays de Jassy à la cité sur la rivière Dâmbovița.”
― Konrad Bercovici, Ghitza and Other Romances of Gypsy Blood