Claire Berest > Quotes

“Il faut dire je t'aime quand on a le temps. après on oublie, après on part, après on meurt.”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“Frida est trop intense parfois, impossible à son contact d'oublier que l'on va tous mourir et que notre passage ici est une sorte de violence magique, futile, essentielle et grotesque, interdit d'oublier que nous sommes tous reins et peau d'inconsolables incendies, c'est trop de tension, il est sorti ce soir, il a besoin d'être seul parfois, souvent. Mais une vie sans elle serait une pâle étoile. Une longue et more promenade bordée de réverbères perpétuellement allumés.
Il s'effondre de chagrin.”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“Frida est trop intense parfois, impossible à son contact d'oublier que l'on va tous mourir et que notre passage ici est une sorte de violence magique, futile, essentielle et grotesque”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“Que peut-on fuir ainsi ? A part ses propre choix ?
il faut un lascif goût de mort pour qu'une fête soit réussie.”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“les traces d'amour. comme elle dirait - prenez un morceau de moi pour plus tard. pour ne pas m'oublier.”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“La honte c'est pour les gens qui ont quelque chose à perdre, non ? qui ont peur de leur image ; le reste, c'est de la littérature.”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“Vous avez perdu un de vos cils sur votre joue. Il paraît qu'il faut le manger, pour que ça porte bonheur. Vous voulez que je le mange? Le cil?”
― Claire Berest, Artifices

“Elle [...] affiche le sourire accidenté de ceux qu'on ne peut plus atteindre si facilement, ceux qui ont gagné à la lutte d'autres rives que l'immédiate douleur des fureurs sentimentales.”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“Sers-toi, mes jambes son mortes depuis longtemps, fais pleuvoir ta transpiration sur mon front, ça mouillera mes larmes, ça me donnera le spectacle de l'amour et puis c'est gratuit.”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“Il y a l'immense fatigue d'être et l'immense surprise d'être encore.”
― Claire Berest, Bellevue

“cette robe vide, c'était moi et pas moi. c'était ce qu'on décide d'être aux yeux des autres, jusqu'au moment où on a perdu de vue qui on est vriament.”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“Mais quand est-ce que je pars d'ici, c'est quand la fin? pense-t-elle, parce que, quand on a trop mal d'être vivant, on sait tout de même qu'on peut encore mourir.”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“Il reçoit les paroles et les événements avec le tragique recul empli de délicatesse des hommes trop intelligents pour leur bonheur.”
― Claire Berest, Bellevue

“À force de vouloir m'abriter en toi, j'ai perdu de vue que c'était toi, l'orage. Que c'est de toi que j'aurais dû vouloir m'abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages ?”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“Toute sa vie s'est concentrée dans cet unique dessein, écouter chaque minute de sa douleur et dompter le mal.

Mais la rechute est brutale.”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“L'amour physique n'est plus grand-chose s'il ne s'accompagne pas d'un chuchotis de vertige, même fabriqué.”
― Claire Berest, Rien n'est noir

“La littérature est horrible pour représenter et donner le volume des bruits intérieurs, aussi ce n'est pas ma faute si, au lieu de faire le bruit d'un coeur, je fais le bruit d'une horloge cassée.”
― Claire Berest, Rien n'est noir