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Your tale has the temperature of my body, I plunge into it, isolate my senses, leave myself prey to the illusion.

C’est un moraliste, comme tous ceux qui ne s’acceptent pas eux-mêmes.

Ma vie n’est qu’une suite de manquements!

C’est bien cela: je n’ai pas de langage pour dire la réalité.

Des sceptiques prétendent que la vie n’est pas belle. Si, si, elle est belle! Par contre, l’existence est souvent insupportable, mais c’est une autre histoire.

Outre un sentiment de perte, ils étaient habités par la tranquillité de ceux qui ont décidé que, de toute façon, ils ne seraient absolument jamais heureux.

Whoever has experienced the power and the unrestrained ability to humiliate another human being automatically loses his own sensations. Tyranny is a habit, it has its own organic life, it develops finally into a disease. The habit can kill and coarsen the very best man or woman to the level of a beast. Blood and power intoxicate. The return of the human dignity, repentance and regeneration becomes almost impossible.

Toute sa vie, il avait voulu être un conquérant. Non pas pour dominer les autres, mais afin de trouver comment se dominer lui-même.

En supposant que l’on soit un conquérant, que devrait-on conquérir ou acquérir? Le monde? Un peu de sérénité? Un nom? L’immortalité? Soi-même? Le pouvoir? Des femmes?

Nous n’avons pas une personnalité, pense-t-il, nous la construisons.

Toute vie devient banale dès lors que l’on tente de la résumer.

Les histoires ne sont pas ce que je raconte, mais ce que vous en retenez.

questa stanza nella quale avrebbe dovuto nutrirsi, si era nutrita di lei: tutti quegli oggetti inanimati avevano succhiato giorno per giorno la sua vitalità, con una tenacia più forte dei suoi vani tentativi di liberazione: nel legno cupo delle credenze panciute fluiva il suo miglior sangue, in quell'eterno biancore dell'aria si era dissolto il latte della sua carne

Michele le portava il sole, il cielo azzurro, la franchezza, l'entusiasmo, l'avrebbe rispettata come una dea, avrebbe appoggiato la testa sulle sue ginocchia; ne aveva un desiderio insaziabile, e non vedeva l'ora di bere a questa fontana di giovinezza, di tornare a quest'amore nuovo, balbettante, pudico che da vent'anni quasi aveva dimenticato;

Ce n’est pas l’ordre des paires de bases que l’on devrait cartographier, mais celui des histoires qui constituent notre vie. Et qui sait? En les agençant autrement, peut être obtiendrons nous une vie différente ?

Quand devient-on celui que l’on est censé être ?
Ou plutôt: quand comprend-on qui l’on est ? Ou ce que l’on est?

Qu'est-ce qui relie entre eux les petits et grands événements d’une vie?

Outre la forme de son crâne, la particularité la plus notable de la petite fille était son imagination sans limite: en effet, quoi qu’elle fasse ou pense, elle obtenait toujours un résultat différent des autres.

Mourir était un processus de désintégration systématique de ce qu’avait été Isidor.

Mais l'atroce tristesse revint. Il se dit que son avenir était à l'image de son passé : rempli d'événements insignifiants qui ne mènent nulle part. Cette pensée éveilla en lui la peur, car au bout de tout cela - le cours, l'avancement, la pension, l'agrandissement de la maison -, au bout de tous ces projets et ces efforts, il y avait la mort.

En contemplant le paysage noir et blanc du plateau, j’ai compris combien la tristesse était un mot important dans la définition du monde. Elle se trouve à la base de tout, elle est le cinquième élément, la quintessence.

A society can only relieve social suffering - unnecessary suffering. The rest remains. The root, the reality. All of us here are going to know grief; if we live fifty years, we'll have known pain for fifty years. And in the end we'll die. That's the condition we're born on. I'm afraid of life! There are times I - I am very frightened. Any happiness seems trivial.