Goodreads helps you follow your favorite authors. Be the first to learn about new releases!
Start by following Gabrielle Roy.

Gabrielle Roy Gabrielle Roy > Quotes

 

 (?)
Quotes are added by the Goodreads community and are not verified by Goodreads. (Learn more)
Showing 1-30 of 46
“The more the heart is nourished with happiness, the more it is insatiable.”
Gabrielle Roy
“Nous connaîtrions-nous seulement un peu nous-mêmes, sans les arts?

Could we ever know each other in the slightest without the arts?

Gabrielle Roy
“la pauvreté est comme un mal qu'on endort en soi et qui ne donne pas trop de douleur, à condition de ne pas trop bouger. On s’y habitue, on finit par ne plus y prendre garde tant qu’on reste avec elle tapie dans l’obscurité; mais qu'on s'avise de la sortir au grand jour, et on s'effraie, on la voit enfin, si sordide qu'on hésite à l'exposer au soleil.
(Ch. XIII)”
Gabrielle Roy, The Tin Flute
“… car c’est souvent en errant seule dans les villes inconnues que je suis le mieux arrivée – mais à quelque chose d’autre que ce que je pensais chercher et qui fut presque toujours meilleur.”
Gabrielle Roy, La Détresse et l'Enchantement
“Silent, she thought that poverty was like a sickness you put to sleep inside you, and it didn't hurt too much as long as you didn't move. You grew used to it, you ended up not paying much attention to it as long as you stayed tucked away with it in the dark; but when you took the notion of going out with it in daylight, it became frightening to the sight, so ugly you could not expose it to the sun.”
Gabrielle Roy, The Tin Flute
“…cette volonté de partir ne me semblait pas venir de moi seule. Souvent elle me paraissait émaner de générations en arrière de moi ayant usé dans d’obscures existences injustes l’élan de leur âme et qui à travers ma vie poussaient enfin à l’accomplissement de leur libération. Serait-ce donc le vieux rêve de mon enfance, qui me tenait toujours, de venger les miens par le succès ?”
Gabrielle Roy, La Détresse et l'Enchantement
“Could we ever know each other in the slightest without the arts?”
Gabrielle Roy, Rue Deschambault
“Florentine… Florentine Lacasse…, moitié peuple, moitié chanson, moitié printemps, moitié misère…
Une Florentine détestant servir, détestant chaque minute de son assujettissement à la vie et, cependant, donnant ses payes presque en entier à sa famille. Une jeune fille que consumaient le dégoût du travail quotidien et aussi le dévouement aux siens. Une Florentine inconnue!”
Gabrielle Roy
“Qu'est-ce que tu veux, Florentine, on fait pas comme on veut dans la vie; on fait comme on peut." ... "Moi, je ferai comme je voudrai.”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“Telle était alors ma fièvre, impérieuse comme l'amour, en fait, c'était de l'amour, ce passionné besoin que j'eus toute ma vie, que j'ai encore de lutter pour obtenir le meilleur en chacun.”
Gabrielle Roy, Children of My Heart
“— Que tu travailles donc bien, Clair !

Alors l’enfant, rouge encore de l’effort, tout tendu, s’apaisait et me remerciait d’un sourire si tendre que j’entrevoyais presque avec honte l’héroïque effort auquel se livrait quotidiennement ce petit garçon pour obtenir un bon mot de ma part, et je devais prendre garde de ne pas même lui donner tout son dû, par peur de rendre les autres envieux et peut-être méchants envers lui.”
Gabrielle Roy, Children of My Heart
“la troublante indifférence du coeur humain à l'universalité du malheur; une indifférence qui n'était pas calcul, ni même égoïsme, qui n'était peut-être pas autre chose que l'instinct de conservation, oreilles bouchées, yeux fermés, de survivre dans sa pauvreté quotidienne.”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“Ou bien, est-ce pour la combler...et ensuite la séduire, la réduire à une misère plus grande encore?”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“Alexandre avait commencé à causer avec son voisin, un fonctionnaire, depuis très longtemps employé à l'hôtel de ville de Montréal; de l'avis de son médecin, il lui aurait fallu trois mois de vacances. Mais comment faire? Une seule de ces filles était mariée. Il disait que la vie des homme semblait être de sortir de leur campagne afin de faire assez d'argent dans la ville pour venir refaire leur santé à la campagne.”
Gabrielle Roy, Alexandre Chenevert
“Arrangez-vous, débrouillez-vous comme vous pourrez...Venez me défendre.”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“l'un avec pétulance, comme un jeune chien qui demande à jouer, l'autre avec mauvaise humeur, et le troisième avec ennui et indolence.”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“Quant à Mme Létourneau, sa pauvre âme timide, aimante et faible avait si longtemps cherché à mettre ces deux êtres d'accord qu'elle était devenue comme un miroir qui reflétait avec excès la vivacité de son fils et la grave dignité de son mari.”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“Je lisais … comme toujours lorsqu’on est emporté par la magie d’une histoire bien racontée ou la simple ivresse de se reconnaître à travers des mots plus habiles que les siens.”
Gabrielle Roy, La Détresse et l'Enchantement
“ils vont à dépenser je sais pas combien de millions pour des bateaux qui se font couler, pour des avions qui prennent en feu, pour des tanks qui durent pas trois jours. L'argent s'en va pour la destruction pis se détruit lui-même.”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“Je tentai, par l’intermédiaire de Nil, d’exprimer à Paraskovia Galaïda quelque chose de la joie que les chants de son petit garçon avaient apportée à tant de gens déjà, et elle, à travers lui, chercha à me dire ses remerciements pour je ne compris pas trop quoi au juste. Bientôt nous avons renoncé à épancher nos sentiments à l’aide de mots, écoutant plutôt la nuit.

Il me sembla alors saisir un signe de Paraskovia Galaïda à Nil. Les lèvres closes, elle lui donna le ton un peu comme lui-même le donnait à l’école. Une délicate vibration musicale de la gorge fila un moment. Puis leurs voix partirent, l’une un peu hésitante tout d’abord, mais vite entraînée par la plus sûre. Alors elles montèrent et s’accordèrent en plein vol dans un chant étrangement beau qui était celui de la vie vécue et de la vie du rêve.

Sous le ciel immense, il prenait le cœur, le tournait et retournait, comme l’aurait fait une main, avant de le lâcher, pour un instant, avec ménagement, à l’air libre.”
Gabrielle Roy, Children of My Heart
“toi, tu crois que c'est les soldats qui changent le monde, qui mènent le monde; et moi, bien moi, je crois que c'est les gars qui restent en arrière et qui font de l'argent avec la guerre.”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“Tout ce qu'il y avait de plus fin.”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“Un jour j’eus l’idée de lui emmener Nil pour la distraire, car elle trouvait le temps « long à périr ».
— Viendrais-tu, Nil, chanter pour ma mère à moi qui a perdu toutes ses chansons ?
Il avait une façon d’acquiescer, sans mot dire, en plaçant sa petite main dans la mienne comme pour signifier : « Tu sais bien que j’irais avec toi jusqu’au bout du monde… » qui m’allait droit au cœur.”
Gabrielle Roy, Children of My Heart
“Au Quinze-Cents, on sert le monde. On vient fatigué de servir le monde. On se tanne donc de servir le monde...Mais en soirée, le monde...ah!”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“He was an immigrant, and papa had told me a hundred times that we’d never have enough sympathy, enough respect for the uprooted who have had enough to suffer from their disorientation, without being added contempt or disdain.”
Gabrielle Roy, Street of Riches
“Tandis qu'eux, ils y attachaient leur regard, ils suivaient l'argent une fois donné, par la pensée, ils continuaient par mille chemins à y tenir encore, comme à une chose d'eux-mêmes, arrachée, perdue.”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“...éblouie par son désir, entraînée par l'illusion, elle avait rêvé l'impossible.”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“Tout à coup, Florentine entra dans la réalité. La vague d'ivresses l'abandonnait. Elle la rejetait durement.”
Gabrielle Roy, Bonheur d'occasion au pluriel: lectures et approches critiques
“De toutes les prisons que l’être humain se forge pour lui-même ou qu’il a à subir, aucune, encore aujourd’hui, ne me paraît aussi intolérable que celle où l’enferme la vieillesse.”
Gabrielle Roy, Children of My Heart
“Si j'avais encore énormément à découvrir, à prendre devant moi, je n'étais pas sans comprendre qu'il y avait déjà derrière moi de l'irrémédiablement perdu, et que si la vie donne d'une main, elle reprend de l'autre.”
Gabrielle Roy, Children of My Heart

« previous 1
All Quotes | Add A Quote
The Tin Flute The Tin Flute
4,958 ratings
Children of My Heart Children of My Heart
1,272 ratings
Rue Deschambault Rue Deschambault
464 ratings