Tiphaine Bleuvenn

“Cet homme fait de temps et de pigments m'impressionnait, me révulsait, me terrifiait, m'inspirait d'un sentiment que, j'en étais sûre, je ne ressentirais jamais autrement qu'en l'observant.

Comme si mon âme le connaissait déjà, comme si mon être n'aspirait qu'à le toucher.”
― Tiphaine Bleuvenn, Sylphide

“J'étais incapable de me détacher d'elle. Au sens propre comme au figuré. Elle hantait mes cauchemars la nuit et mes pensées le jour, altérant jusqu'au dernier de mes rêves. Je n'étais plus que désir impatient, passion incandescente et soupirs latents. Je la cherchais partout quand elle ne se montrait pas. Elle était devenue l'astre qui régissait mon corps alangui ; je désespérais d'obtenir l'un de ses regards, l'une de ses caresses. Elle n'était pas seulement mon premier amour : elle était l'Amour personnifié. Cupide et vorace, tendre et violent, beau et furieux, cruel et somptueux.”
― Tiphaine Bleuvenn, Sylphide

“En un baiser, un seul, je goûtai son innocence, ses craintes, son ambition.
En un baiser, un seul, je sus exactement qui il était, qu'importe son nom ou la forme qu'il revêtait.
En un baiser, un seul, je compris que jamais je ne cesserais de l'aimer.”
― Tiphaine Bleuvenn, Sylphide

“— Laisse-moi t'offrir l'éternité à mes côtés.”
― Tiphaine Bleuvenn, Sylphide