Decriminalize Nature débarque en France et devient DNF !
La Nature. L’Être Humain. La Conscience.
Êtes-vous certain que ces trois entités méritent d’être séparées ?
Regardez le monde autour de vous. Observez comment tout est divisé. La difficulté croissante des relations humaines. Les lois de plus en plus coercitives. Notre santé, notre bonheur et notre liberté abandonnés aux mains d’un système malade, dont la seule visée est économique.
Et la Nature, perçue comme étrangère, ce qui nous pousse à la craindre et à la détruire, en oubliant qu’elle est le reflet extérieur de ce que nous sommes à l’intérieur.
Comment vous sentez-vous dans ce monde-là ? N’avez-vous pas la sensation qu’il vous manque une partie essentielle de vous-même ?
Depuis l’aube des temps, l’Être Humain et la Nature savent communiquer et s’entraider grâce à des ressources telles que les plantes et les champignons enthéogènes.
Ces outils leur permettent de se rencontrer dans la Conscience.
Les substances enthéogènes ont été diabolisées, stigmatisées, injustement jugées comme “drogues”, sans nuances ni réflexion.
Leur potentiel est précisément l’inverse : libérer l’Homme en le reliant au monde, en lui offrant la maîtrise de sa santé, de sa vie, et surtout de son bonheur.
Dans un pays comme la France qui réfute encore le droit inaliénable de l’Être Humain à disposer de lui-même en tant qu’être de la Nature, libre d'interagir avec elle afin d’explorer la Conscience, une Association apparait. Elle se lève et s’engage à rétablir la connexion perdue avec le Vivant.
S’appuyant sur la recherche scientifique internationale et la connaissance des peuples indigènes, gardiens des traditions liées aux plantes enthéogènes, la mission de cette Association consiste à ressusciter et honorer la dimension sacrée d’une Nature rendue interdite car soi-disant criminelle, afin de redonner à l’Être Humain son droit à la santé et à l’épanouissement individuel et collectif.
Le nom de cette Association, c’est DECRIMINALIZE NATURE FRANCE.
La Nature n’est pas un crime. Il est temps de restaurer nos racines.
MES RAISONS PERSONNELLES DE M’ENGAGER DANS DECRIMINALIZE NATURE FRANCEC’est pas mon genre de m’associer à d’autres personnes, et encore moins de faire partie d’un “mouvement”. D’une manière générale, je crois très peu à la lutte collective, car je considère le monde comme un simple reflet des êtres humains qui le créent. Le niveau de conscience collectif s’apparente au niveau de conscience individuel. Si le monde est merdique et au ras des pâquerettes, ça signifie donc que l’être humain moyen casse pas trois pattes à un canard niveau transcendance, et qu’on est loin d’avoir atteint cette fameuse masse critique qui permettrait de sérieusement faire switcher le bordel.
Cependant, si je reste convaincue que seule l’élévation individuelle engendrera une élévation collective, comme répercussion mécanique, disons, le macrocosme s’alignant automatiquement au microcosme de chacun, reste que certaines initiatives communautaires peuvent justement permettre à l’individu de travailler davantage sur lui-même, ce qui, à terme, devrait enfin faire changer les choses.
Et parfois, il est nécessaire que quelques têtes brûlées foutrement déterminées se bougent le fion ensemble pour débloquer les clés et les armes retenues en otages par un système économique et politique complètement déconnant, afin de rendre aux êtres humains le pouvoir qu’ils sont censés détenir naturellement sur eux-mêmes…
En réalité, ces clés et ces armes dont je cause constituent des besoins légitimes, mais surtout des putains de droits. Tel le droit inaliénable de l’être humain à pouvoir disposer de lui-même et des contenus de la conscience, par les moyens naturels mis à sa disposition.
Quand on parle des contenus de la conscience, on peut vite s’égarer dans des grandes phrases qui n’auront de lumineuse que l’apparence. Et vu que j’aime que les choses soient dites clairement, je vais vous la faire courte : c’est dans et au travers de la conscience que réside la liberté de l’être humain.
La conscience est l’unique moyen dont l’Homme dispose pour se connaître lui-même et connaître le monde. Et c’est grâce à cette connaissance qu’il pourra commencer à se guérir, individuellement et collectivement, et donc à savoir prendre soin de la Terre qui le porte et de tout ce qui vit à sa surface (Hommes, animaux, plantes) à la même échelle : celle du Vivant.
L’Homme est Nature. Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de différence.
Cette réunification est l’unique voie vers l’épanouissement individuel et collectif, et vers l’harmonie.
Or, en France, putain de royaume des dinosaures, certaines parties du Vivant telles que l’Ayahuasca, l’Iboga, les cactus à mescaline et les champignons magiques sont interdites. Y accéder est illégal. Passer au-dessus de la loi est jugé comme un crime. Et je pense que je vous apprends rien en disant que quand on commet un crime, y a de fortes chances que les choses finissent plutôt mal derrière.
Je partirai pas dans un brûlot à la Terrence McKenna ici. L’idée n’est pas de pointer du doigt un quelconque complot anti-transcendance. Partons simplement du fait qu’il y a eu erreur dans le classement de certaines substances naturelles (des détails sur le truc plus loin dans cet article), et qu’il est plus que temps de rectifier le tir et réparer cette confusion...
Vous savez tous à quel point je crois en la medicina qui est la mienne : l’Ayahuasca et les Plantes Maîtresses. A quel point je la défends bec et ongles et corps et âme. A quel point c’est important pour moi de révéler la beauté et la puissance de ces plantes enseignantes, et de prouver que les indigènes qui les emploient sont loin d’être des péquenauds scotchés à des croyances obsolètes folkloriques.
Voilà pourquoi, personnellement, j’ai choisi de m’engager dans DECRIMINALIZE NATURE FRANCE.
LA MISSION DE DECRIMINALIZE NATURE FRANCE
DECRIMINALIZE NATURE FRANCE (DNF pour les intimes) est la toute nouvelle branche française de DECRIMINALIZE NATURE fondée en 2018 aux États-Unis. Suivant les principes fondateurs de DN, l’Association DNF a pour objet de sensibiliser les réfractaires et les convaincus aux particularités des substances psychédéliques et enthéogènes naturelles.
DNF poursuit plusieurs objectifs :
Revendiquer le droit de se soigner avec le trésor qui est à nos pieds, les plantes médecine, trésor gratuit qui appartient à tous pour le bien commun, pourvu que ces plantes ne remplissent pas les critères de définition de ce qu’est un “stupéfiant” (addiction, dangerosité, inutilité).
Demander, en l’argumentant sur la base des données de la recherche scientifique, le droit d’utiliser de façon responsable les substances psychédéliques et enthéogènes provenant de la Nature, par la légalisation populaire de l’utilisation des plantes enseignantes, telle que pratiquée pendant des millénaires, au titre de la liberté que devrait avoir chacun d’explorer et d’utiliser les contenus et processus de sa conscience comme il le veut, tant qu’il ne nuit à personne ; mais aussi au nom de la liberté de culte, du droit pour chacun de définir et d’utiliser le sacrement qui lui convient le mieux.
Appendre à connaître et respecter l’intelligence et le savoir-faire des cultures ancestrales avec leurs rites et traditions, cultures qui, elles, n'ont jamais perdu leur lien avec le Vivant, et qui sont aujourd'hui nos derniers guides fiables et nos médiateurs avec les plantes, pour ne pas sombrer dans une approche uniquement biomédicale, mécaniciste et sans âme, se restreignant à une compréhension uniquement chimique des plantes, les dépouillant de leur pleine efficacité et des guérisons holistiques qu’elles permettent. Il s’agit de préserver ce savoir plurimillénaire et ces pratiques des dérives actuelles irrespectueuses et dangereuses qu’elles connaissent, afin de prendre soin à la fois des individus et du Vivant.
Insister sur les propriétés spirituelles (enthéogéniques) de l’expérience des plantes et champignons et de leur rôle dans l’évolution de la conscience humaine, mais aussi dans l’apparition des branches mystiques des religions, des initiations aux Mystères, et des spiritualités orientales.
Amener à reconnaitre et s’inspirer de l’intelligence de la Nature, qui peut nous enseigner et nous soigner, soit par observation (ex. par le biomimétisme), soit par un échange conscient entre elle et nous (communication inter-espèces), nous rendant ainsi nous-mêmes plus intelligents ; en fait, il s’agit de restaurer notre capacité de communiquer avec l’intelligence de la Nature afin d’améliorer la sagesse, la santé, le bonheur et le bien-être humain.
Militer pour une remise à jour de la réglementation des substances psychédéliques et enthéogènes qui tienne compte de leur différence d’avec la définition actuelle des stupéfiants en France.
Promouvoir la décriminalisation de l'utilisation des psychédéliques et enthéogènes à travers des organisations politiques et communautaires, de l’éducation et du plaidoyer.
Diffuser la connaissance et proposer une autre vision de la société, dans laquelle les individus et communautés sont reconnectés à la Nature par le biais de l’utilisation ancestrale des plantes.
Faire prendre conscience que tout est relié, que notre connexion à la Nature peut être grandement enrichie et que notre collaboration avec elle peut être plus consciente et plus profonde, grâce aux cadeaux qu’elle nous offre, grâce à ces messagers chimiques psychédéliques qu’elle a su créer pour pouvoir communiquer avec nous.
Promouvoir un changement de paradigme, appelé “modèle post-matérialiste”, parce que celui-ci s’avère mieux à même d’expliquer le rôle central de la Conscience dans l’action des enthéogènes.
Restaurer le droit inaltérable à l'exploration de la Conscience et de l’intelligence de et dans la Nature, à des fins de soins et d’épanouissement humain individuel et collectif, comme cela a été fait depuis des millénaires et existent encore chez certains peuples. L'angle d'approche majeur est légal / de lobbying citoyen et politique, au sens où la mesure de l'efficacité de l'action sera le changement de la législation, la dépénalisation effective à des fins traditionnelles, spirituelles, etc…
Éditer et publier tout ouvrage ou publication, sur tout support, payant ou non, conforme à l’objet social de DNF.
Salarier ou rémunérer des intervenants, accompagnateurs, prestataires, dans le cadre de ses activités.
Organiser des événements culturels (conférences, excursions) et des interventions pédagogiques, payants ou non.
Pratiquer la médiation, qu’elle soit culturelle, juridique ou scientifique. Organiser toutes autres activités annexes ou connexes permettant de développer l’activité de l’Association dans le respect des lois et en accord avec l’objet de l’Association.
En résumé, les objectifs de DNF sont d’enseigner, de renseigner, de faire profiter le plus de monde du trésor naturel qui est à nos pieds, mal connu, méprisé, objet de projections de peurs et de malentendus. De préserver et de diffuser le savoir ancestral et/ou spirituel qui encadre l’usage respectueux intelligent et sécurisé de ces produits du Vivant. De soutenir le droit à chacun d’explorer et d’utiliser tant les processus que les contenus de sa Conscience, grâce à ces cadeaux de la Nature, pourvu qu’il ne se mette ni lui ni les autres en danger.
La mission de DNF est donc de sensibiliser un large public en France à l'importance des substances psychédéliques et enthéogènes, en mettant en lumière leur dimension éducative, curative et spirituelle dans un contexte de respect, aussi bien envers ces substances qu'envers les personnes qui les utilisent.
L’idée majeure est de permettre à chacun de comprendre le rôle potentiel des enthéogènes dans les futurs changements économiques, énergétiques et environnementaux mondiaux.
Ainsi, DNF vise à accompagner tous ceux qui sentent que le matérialisme capitaliste n'a plus de sens, à se réapproprier l'histoire de l'usage des plantes sacrées ; mais aussi d’aider la Nature à reprendre sa place vis à vis de nos politiques...
LES FONDATEURS DE DECRIMINALIZE NATURE FRANCE
OLIVIER CHAMBON
Olivier Chambon est psychiatre, psychothérapeute, ancien chef de clinique des universités, ancien psychiatre des hôpitaux. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de référence sur les psychédéliques et enthéogènes, ainsi que sur le chamanisme et la psychothérapie.
BALTHAZAR BENADON
Fondateur de la chaîne YouTube La Gazette de l’Abîme, artiste et intégrateur d’expériences psychédéliques, Balthazar Benadon travaille depuis 2019 à la production d’un contenu informatif et culturel visant à mieux faire connaître au plus grand nombre la question du psychonautisme et de l’exploration de la conscience.
LOIC TERINISIEN
Loïc Ternisien, scientifique de formation, s'est reconverti comme naturopathe au Canada. Il consulte au sein de son cabinet et en téléconsultation en France et au Québec. Créateur de la Naturopathie Quantique®, il est également fondateur du centre de formation Navae, conférencier, auteur à succès et créateur de divers supports d'apprentissage.
MARIE-ODILE RIFFARD
Marie-Odile Riffard est psychologue clinicienne et psychothérapeute. Elle pratique une approche intégrative et éclectique, en évolution permanente.
STEPHAN SCHILLINGER
Stephan Schillinger est artiste-auteur, conférencier, enseignant. Ancien gestionnaire de fortune, sa vie bascule après la rencontre de l'Ayahuasca. A l'origine de plusieurs ouvrages de référence sur le sujet, il se passionne pour la dimension spirituelle et enthéogène des psychédéliques et leur rôle dans l'histoire de l'humanité.
GUILLAUME DUPONT
Touché par la maladie à 17 ans et condamné par la médecine, Guillaume Dupont part seul en quête de réponses. Découvrant les psychédéliques à 19 ans, il boit l'Ayahuasca pour la première fois un an plus tard. Cette expérience changera le cours de sa vie, et l'amènera à partir au Pérou. Il est aujourd'hui créateur de contenu axé sur la spiritualité et la santé.
LUDOVIC MATTERN
Entrepreneur et formateur dans le digital, Ludovic Mattern fait la rencontre en 2019 d'un requin qui va complètement changer son rapport au Vivant. Depuis, il s'engage pour la protection du Vivant et le rétablissement d'un lien avec la Nature et la spiritualité, à titre personnel comme dans son activité pro.
BAPTISTE FRANCOIS
D'un profil entrepreneur, Baptiste François a été créateur d'une malterie, puis de sa distillerie, avant de créer un centre de formation. L'envie de transmettre et partager ses passions l'a toujours animé, que ce soit pour une visite de son entreprise, une leçon de comptabilité ou pour un moment autour de la table. Un conteur de gouttes, un germinateur d’esprits, un dompteur de rêves.
ZOË HABABOU
Moi, Zoë Hababou, je suis écrivain-voyageuse. Je passe la moitié de ma vie en Amérique latine. Licenciée de philosophie et fascinée par le phénomène de la Conscience, c’est au Pérou que j’ai trouvé ma voie à l’âge 20 ans, lors de ma rencontre avec l’Ayahuasca. Depuis, je suis engagée dans la pratique, le partage et la défense de la medicina amazonienne dans son contexte traditionnel, et j’ai publié une série de fiction littéraire sur le sujet.
FOCUS SUR LA QUESTION DE LA DIFFÉRENCE ENTRE “STUPÉFIANTS” ET “PSYCHÉDÉLIQUES / ENTHÉOGENES”Depuis 1970, les USA ont classifié les substances psychédéliques dans la catégorie des produits qui seraient : inutiles, dangereux, addictifs, et qu’il faut interdire pour le bien de la société.
Côté français, le 7 janvier 2022, le Conseil constitutionnel a précisé ainsi les critères de définition d'un produit “stupéfiant” : substance psychotrope qui se caractérise par deux critères cumulatifs : un “risque de dépendance" et des “effets nocifs pour la santé”. Et il classe bien sûr automatiquement les psychédéliques dedans, sans vraiment porter attention à la réalité des faits.
De plus, en appelant les psychédéliques des “hallucinogènes”, on implique de facto que les phénomènes visionnaires, spirituels et mystiques qu’ils peuvent créer sont inutiles et pathologiques, et donc à proscrire.
Si les psychédéliques et enthéogènes répondaient à cette définition, il serait bien évidemment irresponsable d’en prendre ! Mais est-ce que c’est bien le cas ?
Voici les 5 Good News établies par les faits, par suite de la recherche clinique scientifique moderne :
Les psychédéliques ne sont pas inutiles, mais traitent au contraire avec une grande efficacité de nombreuses pathologies mentales et physiques. A vrai dire, ils sont même capables de traiter des pathologies résistantes aux traitements classiques.
Les psychédéliques ne sont pas dangereux lorsqu’ils sont pris dans un cadre sécurisé et qu’ils sont bien accompagnés lors de leur prise, en respectant les consignes désormais bien connues pour créer un bon set & setting. Ils ne sont pas toxiques physiologiquement, il n’y a pas d’overdose mortelle, ils sont même aussi sûrs, voire même moins dangereux, que les médicaments classiques légaux (antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques). Et bien sûr ils causent bien moins de troubles que les drogues légales (alcool, tabac…).
Les phénomènes visionnaires, spirituels et mystiques que créent les psychédéliques et enthéogènes ont une influence positive sur l’intensité et la durée des effets thérapeutiques et sont donc à prescrire.
Ces substances ne sont pas addictives, mais aident au contraire à guérir des addictions aux drogues comme l’alcool, le tabac, les opiacés, la cocaïne, les amphétamines. Elles ne créent pas de dépendance physique, ni de syndrome de sevrage, ni de besoin impulsif irrépressible de consommer.
Interdire les psychédéliques ne rend pas service à la société, car leur illégalité les rend d’usage moins éduqué, moins efficace (maladie, développement personnel ou spirituel) et moins sécurisé. En gros, ils ne sont pas interdits car dangereux, mais dangereux car interdits (impurs, de dosage inconnu, liés à mafia, etc…). De plus, leur utilisation augmente la conscience sociale et écologique, avec plus de respect et de connexion aux autres et à la Nature. Ils ont même un effet favorable sur la santé publique (comportements suicidaires l’année précédente, risque de dépendance aux opiacés inférieur à la moyenne, probabilité réduite de comportements délictueux et de récidive criminelle). Ceci est démontré par des statistiques issues des services d’urgence, ou encore par l’étude épidémiologique de la population générale. Ils sont donc bons pour la société !
Conclusion : Les substances psychédéliques et enthéogènes ne sont pas des stupéfiants et ne devraient pas être interdites.
DERNIÈRES RÉFLEXIONS PERSONNELLES…De mon point de vue, l’Être Humain va foutrement mal. L’Humanité entière fait face à une crise. Et le problème avec les crises, c’est que, globalement, on sait pas du tout les gérer. Dommage. Une crise est néfaste uniquement quand on reste infoutu de capter les changements qu’elle appelle…
Que ce soit au niveau individuel, avec l'augmentation drastique des cas de dépression, le désengagement triste à crever de la jeunesse par rapport à la vie, cette solitude abyssale de plus en plus éprouvée malgré l’abondance forcenée des réseaux sociaux, et la perte de sens global naissant d’un sentiment d’absurdité de la condition humaine telle qu’elle est vécue aujourd’hui, ou bien au niveau collectif - difficultés croissantes des rapports humains, guerres, durcissement des lois, système coercitif, planète en danger, maltraitance généralisée du Vivant, santé globale déplorable -, en gros, c’est VRAIMENT LA MERDE.
Et c’est quoi le putain de lien entre toutes ces manifestations, à votre avis ? Une crise de Conscience.
La crise d’une Conscience tant au niveau solo qu’universel, le mal-être d’une Conscience isolée en l’Homme, coupée de son lien naturel au Vivant. Vous savez pourquoi elle est malheureuse ? Je vais vous le dire. La rupture de son lien avec le Vivant lui interdit d’apprendre à se connaître elle-même.
En plaçant la Nature hors de l’Être Humain, on a coupé celui-ci d’une partie essentielle de lui-même. Il ne sait plus du tout comment se relier à sa partie spirituelle. Normal. Les enthéogènes lui sont interdits. Moi qui pratique les plantes enthéogènes dans leur contexte traditionnel en Amazonie, je peux vous certifier que communiquer avec le Vivant via ce genre de plantes est juste un truc normal, en fait. Les indigènes font ça tout le temps. Pour nous les Occidentaux, ça apparait comme un retour vers nos racines, une redécouverte d’un lien perdu, oublié. Tout en révélant notre partie la plus belle, la plus précieuse, la plus essentielle : Le Sacré.
Et si sortir de la Crise ne pouvait pas se faire sans retrouver cette dimension-là ? Je veux dire, à l’époque des écoles à Mystères et dans bon nombre de traditions ancestrales, y avait ce qu’on appelle des rites de passage, accompagnés de substances ou de rituels carrément psychotropes, ouaip, qui aidaient l’Homme à transformer sa crise d’ado, par exemple, en naissance du Guerrier en lui.
Et si la transe était un besoin naturel irremplaçable chez l’Être Humain ? Selon moi, interdire l’accès aux états modifiés de conscience, c’est ça qui fait que l’Homme stagne dans une phase adolescente à la fois punk et irresponsable, et c’est ce qui explique pourquoi il est infoutu de prendre soin de lui et de sa baraque, c’est-à-dire, la putain de planète.
Voilà comment je vois le truc : si DNF a pour mission de rétablir le lien entre l'Homme et la Nature - qui, rappelons-le encore un coup, ne sont qu'une seule et même chose - en luttant pour réhabiliter le droit de l'Homme aux substances psychotropes naturelles, il s'agit bien sûr aussi de revaloriser le savoir ancestral des peuples qui, eux, n'ont jamais perdu leur lien avec le Vivant. C’est de cette façon qu’on aura de nouveau accès à la transe, de la manière la plus sécure et la plus sacrée possible, et qu’on ne partira pas dans le grand n’importe quoi, toujours comme des ados qui font mumuse avec des psychotropes qui, oui, sont plutôt balèzes, et se mettent eux, les autres et la Nature, en danger.
Il s’agit donc de s’engager dans une œuvre de Conscience, dont le but "thérapeutique" est ici global. L'Homme et la Nature n'étant pas séparés, guérir l'un ou l'autre ne signifie rien d'autre que leur redonner le droit d'entrer à nouveau en interconnexion.
OK, laissez-moi rêver un peu. Dans un monde mythique idéal, voilà à quoi l’existence d’un Être Humain du futur pourrait ressembler…
La planète est belle et en pleine santé car l’Homme sait que prendre soin d’elle, c’est prendre soin de lui-même. S’il sent la Nature comme une partie de lui, c’est parce que les plantes lui ont enseigné que la Conscience n’était pas un attribut seulement humain, mais plutôt une chose que tous les êtres partagent.
Chaque étape de sa vie, au moment clé des métamorphoses, est soutenue par des rites de passage qui transforment les crises en évènements riches de sens, ouvrant vers l’art des transmutations. Des initiateurs l’accompagnent. Des rituels et plantes sacrées le guident.
Quand il va mal, physiquement ou psychiquement, il sait qu’il peut se tourner vers ses aînés et vers les plantes pour aller explorer sa maladie et restaurer par lui-même sa santé. La maladie, qu’elle soit physique ou mentale, n’apparaît plus comme une punition injuste, mais comme la simple nécessité de réajuster ses paramètres afin de toujours évoluer. Sa guérison n’est plus laissée aux mains des autres. Bien qu’il soit guidé et accompagné par des soignants, docteurs ou curanderos, il a récupéré le pouvoir sur son corps, son esprit et son âme.
Et enfin, l’Être Humain meurt. Mais grâce à ses expériences antérieures qui ont métamorphosé son rapport à la Conscience et à la Vie, et grâce au soutien de plantes comme soins palliatifs, il entre dans la mort d’une tout autre façon…
FAIRE PARTIE DU MOUVEMENT DNF !Je vais pas vous faire un dessin, si vous croyez en notre projet, que vous vous reconnaissez dans les valeurs qu’on défend, que la vision du futur qu’on vous propose vous fait rêver et que vous avez confiance dans les membres qui portent le mouvement DNF, la plus belle façon de nous soutenir est de devenir adhérent de l’Association ! Pour ça, on a mis en place un helloasso qui vous permet de contribuer selon vos ressources et la ferveur de votre foi via différentes formules. Ça se passe ici :
YEP, CARRÉMENT QUE JE CROIS EN DECRIMINALIZE NATURE FRANCE !
Et pour suivre nos avancées, vous tenir au courant de nos projets, découvrir nos publications, ne pas manquer nos conférences et nos rencontres, voire même nous proposer des idées de collaboration ou mettre en avant vos initiatives qui résonnent avec notre mission, c’est sur notre site que ça se passe, et évidemment sur tous nos réseaux sociaux... C’est parti !
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