Sam > Sam's Quotes

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  • #1
    Henry Miller
    “Si nous étions lucides, instantanément l'horreur de ce qui nous entoure nous laisserait stupides. On ne saurait être parfaitement lucide et déambuler dans les rues de nos cités modernes sans en être affecté de façon ou d'autre. Ce qui ne signifie pas que nous devrions avoir envie de les reconstruire, nos cités, de les faire un peu moins laides - mais de les planter là, de filer pour ne plus revenir, oui. De tout flanquer en l'air, de plaquer le boulot, d'envoyer paître les obligations, le percepteur, les lois et tout ce qui s'ensuit. Un être humain parfaitement éveillé, croyez-vous qu'il se conduirait en cinglé, comme c'est le cas, comme on le lui demande, à chaque instant de la journée ?”
    Henry Miller, Le Monde du sexe

  • #2
    Henry Miller
    “Nous avons coutume de considérer que nous formons un grand corps démocratique dont les membres sont liés entre eux par une communauté de sang et de langage, et dont l'unité indissoluble est assurée par tous les modes de communication qu'ait pu tramer l'ingéniosité de l'homme ; nos vêtements, notre alimentation sont identiques ; nous lisons les mêmes journaux (exactement, titre, poids et tirage mis à part) ; nous sommes le peuple le plus collectiviste du monde, hormis quelques peuplades primitives que nous tenons arriérés dans leur développement. Et pourtant...
    Pourtant, malgré tant d'apparences qui sembleraient prouver que nous sommes étroitement liés et apparentés ; que nous vivons en bons voisins ; que nous avons bon caractère ; que nous sommes serviables, compatissants, fraternels presque, nous sommes un peuple solitaire, un troupeau morbide et dément, se démenant de tous côtés dans une rage frénétique et jalouse ; un peuple qui voudrait oublier qu'il n'est pas ce qu'il croit, un peuple qui n'est pas réellement uni ; dont les individus n'ont, les uns pour les autres, aucun dévouement réel, aucune attention réelle, ne sont, en vérité, que des unités brassées par Dieu sait quelle main invisible, selon une arithmétique qui n'est pas notre affaire.”
    Henry Miller, Sexus

  • #3
    Henry James
    “Je m'ennuie à mort parfois moi-même. Alors il me paraît normal que je puisse t'ennuyer. ”
    Henry James

  • #4
    Milan Kundera
    “Le degré de lenteur est directement proportionnel à l'intensité de la mémoire ; le degré de la vitesse est directement proportionnel à l'intensité de l'oubli.”
    Milan Kundera

  • #5
    Henry Miller
    “Le seul chemin qui mène à la délivrance passe par la découverte et la reconnaissance du caractère unique de son identité.”
    Henry Miller, Le Monde du sexe

  • #6
    Tonino Benacquista
    “Je me lèverai demain.
    extrait de la nouvelle "Temps de Blues”
    Tonino Benacquista, Tout à l'ego

  • #7
    Hervé Guibert
    “Ma vie avait pris une autre tournure, le vieillissement m'ayant porté à d'autres affections, d'autres élans du coeur.”
    Hervé Guibert, La piqûre d'amour et autres textes, suivi de, La chair fraîche

  • #8
    Andrea H. Japp
    “Il ne faut jamais que les souvenirs que l'on héberge enfantent d'autres souvenirs dans la mémoire des autres. Ils deviennent alors presque impossible à disperser.”
    Japp Andrea H, Le Sacrifice du papillon

  • #9
    Pierre Péju
    “On voudrait qu'un trait d'union existe, aussi infime soit-il, entre avant et après.”
    Pierre Péju, Naissances

  • #10
    Simone de Beauvoir
    “Les livres que j'aimais devinrent une Bible où je puisais des conseils et des secours. ”
    Simone de Beauvoir, Memoirs of a Dutiful Daughter

  • #11
    Henry Miller
    “Le besoin de se surpasser doit être instinctif et non pas théorique ou seulement plausible. ”
    Henry Miller, Le cauchemar climatisé

  • #12
    Éric-Emmanuel Schmitt
    “Transformer ses hypothèses en certitudes : quelle prétention !
    Lâcher toutes les idées pour une : le fanatisme n'a pas d'autre origine ! ”
    Eric-Emmanuel Schmitt, Le Libertin

  • #13
    Stefan Zweig
    “Moi qui pour mon malheur ai toujours eu une curiosité passionnée pour les choses de l'esprit... ”
    Stefan Zweig, Chess Story

  • #14
    W.H. Auden
    “The stars are not wanted now: put out every one;
    Pack up the moon and dismantle the sun;
    Pour away the ocean and sweep up the wood.
    For nothing now can ever come to any good.”
    W.H. Auden, Selected Poems

  • #15
    Andrea H. Japp
    “L'intelligence l'avait toujours fasciné et son décryptage était devenu, au fil des années, sa passion. Les mécanismes de l'intelligence, son origine, ses manifestations, ses failles et dérobades lui semblaient les seuls à pouvoir décrire l'état d'humain.”
    Japp Andrea H, Le Sacrifice du papillon

  • #16
    Oscar Wilde
    “Children begin by loving their parents; as they grow older they judge them; sometimes they forgive them.”
    Oscar Wilde, The Picture of Dorian Gray

  • #17
    Edmund White
    “L'amour domestique - avec ses mélodrames adultères, ses compromis douillets, ses câlins asexués, ses prises de bec mesquines - me déplaisait précisément pare qu'il puait le possible, le faisable, ce que tout le monde faisait.”
    Edmund White, La symphonie des adieux

  • #18
    Woody Allen
    “This guy goes to a psychiatrist and says, Doc, my brother’s crazy. He thinks he’s a chicken. The doctor says, Well, why don’t you turn him in? And the guy says, I would but I need the eggs. Well I guess that’s pretty much how I feel about relationships. You know they’re totally irrational and crazy and absurd but I guess we keep going through it because, uh, most of us need the eggs.”
    Woody Allen

  • #19
    Henry Miller
    “Je le saluerais d'un cri de victoire, s'il [l'homme nouveau] pouvait prouver que l'existence, sur ce vaste continent, peut se passer des articles de première nécessité ci-dessus mentionnés [laboratoires, usines chimiques, aciéries, avions, munitions, tracteurs et aliments pasteurisés]. Oui, ce serait un type très suprême d'homme s'il apportait la démonstration que l'existence, tant ici qu'ailleurs, peut se passer de travail forcé, d'instruments de torture, d'outils de mort, d'argent, de dernière mode, de prophylaxie, de gouvernement et la suite.”
    Henry Miller, Le Monde du sexe

  • #20
    Woody Allen
    “There's an old joke - um... two elderly women are at a Catskill mountain resort, and one of 'em says, "Boy, the food at this place is really terrible." The other one says, "Yeah, I know; and such small portions." Well, that's essentially how I feel about life - full of loneliness, and misery, and suffering, and unhappiness, and it's all over much too quickly.”
    Woody Allen, Annie Hall: Screenplay

  • #21
    Éric-Emmanuel Schmitt
    “Tu es comme tous les jeunes gens, tu attends le grand amour et la vraie philosophie. Au singulier. Rien qu'au singulier. C'est cela le travers de la jeunesse : le singulier.”
    Eric-Emmanuel Schmitt, Le Libertin

  • #22
    Irvine Welsh
    “Choose a life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television. Choose washing machines, cars, compact disc players and electrical tin openers... Choose DSY and wondering who the fuck you are on a Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing, spirit crushing game shows, stucking junk food into your mouth. Choose rotting away in the end of it all, pishing your last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked up brats you spawned to replace yourself, choose your future. Choose life... But why would I want to do a thing like that?”
    Irvine Welsh, Trainspotting

  • #23
    Éric-Emmanuel Schmitt
    “Les pensées sont des femmes, on les renifle, on les suit, on s'engrise et puis brusquement, le désir bifurque et l'on va voir ailleurs.”
    Eric-Emmanuel Schmitt, Le Libertin

  • #24
    Richard Brautigan
    “Peut-être que vous étiez allongé au lit, presque sur le point de vous endormir, et vous avez ri de quelque chose, une plaisanterie toute personnelle, une bonne façon de finir la journée. C'est ça, mon nom.”
    Richard Brautigan, Tokyo-Montana Express

  • #25
    Benjamin Kunkel
    “Un peu comme lorsque je rentre d'un voyage quelque part et que tout le monde me demande comment c'était : peu à peu mes différentes réponses n'en font plus qu'une, mes impressions se resserrent sur elles-mêmes, ouais, c'est cool, là-bas, et tiens, une anecdote marrante... puis ce discours unique se substitue à la réalité du souvenir.
    Du coup, j'ai franchement eu peur. J'ai ressenti cette crainte familière, soudainement intense et sincère, qu'une fois toute sensation échappée de ma vie, il ne reste plus de celle-ci qu'un cliché. Et le jour de ma mort, saint Pierre me demanderait :
    - C'était comment ?
    - Vraiment super, en bas. J'aimais bien la bouffe. m'enfin, avec la tourista... Bon, les gens sont tous très sympas quand même.
    Et ça serait tout. (...)
    Et j'ai décidé de raconter quelque chose de nouveau sur mon séjour à chaque personne qui voudrait que je lui en parle, sans me répéter une seule fois.”
    Benjamin Kunkel, Indecision

  • #26
    Benjamin Kunkel
    “Mais quelle famille solitaire avais-je donc ! J'étais même ébahi que deux de ses membres avaient pu s'assembler pour engendrer les deux suivants. Seulement, des solitaires qui feignent de ne pas l'être... voilà sans doute comment les familles se construisent, et comment la race des gens seuls est devenue si nombreuse.”
    Benjamin Kunkel, Indecision

  • #27
    Benjamin Kunkel
    “Mais tu crois que c'est quoi, une famille ! Sinon des gens dont on ne se remet pas ?”
    Benjamin Kunkel, Indecision

  • #28
    Alberto Manguel
    “Noter nos impressions sur Hamlet après une relecture annuelle, écrivait Virginia Woolf, reviendrait à rédiger notre autobiographie puisque dès que nous en savons plus de la vie, Shakespeare commente ce que nous savons.”
    Alberto Manguel, A History of Reading

  • #29
    Marisha Pessl
    “Que sont les fantasmes ? Des rêves dont nous nous servons pour nous préserver de la réalité. Notre monde est un plancher rigide qui nous casse le dos si on dort à même le sol.”
    Marisha Pessl, Special Topics in Calamity Physics

  • #30
    Pierre Péju
    “Où sont cachés les stigmates du pire quand la vie courante nous contraint chaque jour à renaître à la banalité écoeurante et splendide ?”
    Pierre Péju, Naissances



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