Algérie Quotes
Quotes tagged as "algérie"
Showing 1-6 of 6
“حبُّ الوطنِ شُعورٌ رَاسخٌ في النفسْ،
لا يشوبُهُ عكرٌ أو دنسْ،
هو شيئٌ من ذَاتي، وجزءٌ من حَياتي،
وسيظلُّ حاضِرا في كتابَتي، في غُرْبتي، حتى مَمَاتي.”
―
لا يشوبُهُ عكرٌ أو دنسْ،
هو شيئٌ من ذَاتي، وجزءٌ من حَياتي،
وسيظلُّ حاضِرا في كتابَتي، في غُرْبتي، حتى مَمَاتي.”
―
“Et je respirais délicieusement la fraîcheur saine de ce matin; je me baignais et me retrempais dans cette pureté-la: c'était une impression de bien-être physique d'une intensité extraordinaire: c'était comme une ivresse d'exister...
Etrange rajeunissement que le grand matin apporte toujours aux sens dans les pays du soleil, et qui s'est peut-être rien, après tout, rien qu'une sensation fausse et un mirage de vie...”
―
Etrange rajeunissement que le grand matin apporte toujours aux sens dans les pays du soleil, et qui s'est peut-être rien, après tout, rien qu'une sensation fausse et un mirage de vie...”
―
“Dans un pays où les décideurs s'évertuent à construire une villa à leurs rejetons là où il est question de leur bâtir une nation, il n'est pas rare de rencontrer des talents chevronnés trimer au fond des gargotes afin de joindre les deux bouts...”
― Qu'attendent les singes
― Qu'attendent les singes
“...Au prix de 1988, à moins de 15 dollars le baril de pétrole, le pays travaillait et des réformes étaient systématiquement envisagées; mais qu'au delà de 20 dollars le baril, il n'y avait plus matière à débat. Les parasites encombraient les pistes et prenaient le dessus. C'est volontairement que je n'utilise pas le mot "prédateur" car en éthologie, le prédateur participe à un équilibre écologique. Il ne prélève que ce qui est faible et non nécessaire à la survie de l'espèce. Le parasite, par définition, n'a pas conscience de sa propre mort. Il détruit tout sur son passage entraînant sa propre disparition.”
― La martingale algérienne
― La martingale algérienne
“Ainsi, j'avais appris comment mon pays avait été conquis par la France. On ne m'en avait jamais parlé. Ce n'était pas que nos aînés voulaient dissimuler ce pan de notre histoire peu glorieux mais ils en étaient ignorants. Un coup d'éventail. Le dey Hussein d'Alger - sorte d'administrateur -, qui gérait l'Algérie pour le compte de l'empire ottoman, avait exigé du représentant du roi Charles X qu'il honore la dette de son pays. À l'époque, l'Algérie était le premier exportateur de céréales pour la France. Le représentant de Charles X avait méprisé Hussein, arguant qu'un sous-fifre ne donnait pas d'ordre au roi de France. Hussein, humilié et ridiculisé devant sa cour, l'avait souffleté trois fois avec son éventail. Quelques mois plus tard, Charles X envoyait son armada corriger la piètre armée du Dey Hussein. Battu sans livrer combat, il avait été chassé comme un malpropre d'Alger. Quatre-vingt-dix ans plus tard, des hommes comme moi se retrouvaient à porter l'uniforme pour défendre cette France qui nous avait mis à genoux.”
― d'Amour et de Guerre
― d'Amour et de Guerre
“Il y a très longtemps, monsieur Sosa, bien
avant vous et votre arrière-arrière-grand-père, un homme se tenait à l'endroit ou vous êtes. Lorsqu'il levait les yeux sur cette plaine, il ne pouvait s'empêcher de s'identifier à elle. Il n'y avait pas de routes ni de rails, et les lentisques et les ronces ne le dérangeaient pas. Chaque rivière, morte ou vivante, chaque bout d'ombre, chaque caillou lui renvoyaient l'image de son humilité. Cet homme était confiant. Parce qu'il était libre. Il n'avait, sur lui, qu'une flûte pour rassurer ses chèvres et un gourdin pour dissuader les chacals. Quand il s'allongeait au pied de l'arbre que voici, il lui suffisait de fermer les yeux pour s'entendre vivre, Le bout de galette et la tranche d'oignon qu'il dégustait valaient mille festins. Il avait la chance de trouver l'aisance jusque dans la frugalité. Il vivait au rythme des saisons, convaincu que c'est dans
la simplicité des choses que résidait l'essence des quiétudes. C'est parce qu'il ne voulait de mal à personne qu'il se croyait à l'abri des agressions jusqu'au jour où, à l'horizon qu'il meublait de ses songes, il vit arriver le tourment. On lui confisqua sa flûte et son gourdin, ses terres et ses troupeaux, et tout ce qui lui mettait du baume à l'âme. Et
aujourd'hui, on veut lui faire croire qu'il était
dans les parages par hasard, et l'on s'étonne et s'insurge lorsqu'il réclame un soupçon d'égards.. Je ne suis pas d'accord avec vous, monsieur. Cette terre ne vous appartient pas. Elle est le bien de ce berger d'autrefois dont le fantôme se tient juste à côté de vous et que vous refusez de voir. Puisque vous ne savez pas partager, prenez vos vergers et
vos ponts, vos asphaltes et vos rails, vos villes et vos jardins, et restituez le reste à qui de droit.”
― Ce que le jour doit à la nuit
avant vous et votre arrière-arrière-grand-père, un homme se tenait à l'endroit ou vous êtes. Lorsqu'il levait les yeux sur cette plaine, il ne pouvait s'empêcher de s'identifier à elle. Il n'y avait pas de routes ni de rails, et les lentisques et les ronces ne le dérangeaient pas. Chaque rivière, morte ou vivante, chaque bout d'ombre, chaque caillou lui renvoyaient l'image de son humilité. Cet homme était confiant. Parce qu'il était libre. Il n'avait, sur lui, qu'une flûte pour rassurer ses chèvres et un gourdin pour dissuader les chacals. Quand il s'allongeait au pied de l'arbre que voici, il lui suffisait de fermer les yeux pour s'entendre vivre, Le bout de galette et la tranche d'oignon qu'il dégustait valaient mille festins. Il avait la chance de trouver l'aisance jusque dans la frugalité. Il vivait au rythme des saisons, convaincu que c'est dans
la simplicité des choses que résidait l'essence des quiétudes. C'est parce qu'il ne voulait de mal à personne qu'il se croyait à l'abri des agressions jusqu'au jour où, à l'horizon qu'il meublait de ses songes, il vit arriver le tourment. On lui confisqua sa flûte et son gourdin, ses terres et ses troupeaux, et tout ce qui lui mettait du baume à l'âme. Et
aujourd'hui, on veut lui faire croire qu'il était
dans les parages par hasard, et l'on s'étonne et s'insurge lorsqu'il réclame un soupçon d'égards.. Je ne suis pas d'accord avec vous, monsieur. Cette terre ne vous appartient pas. Elle est le bien de ce berger d'autrefois dont le fantôme se tient juste à côté de vous et que vous refusez de voir. Puisque vous ne savez pas partager, prenez vos vergers et
vos ponts, vos asphaltes et vos rails, vos villes et vos jardins, et restituez le reste à qui de droit.”
― Ce que le jour doit à la nuit
All Quotes
|
My Quotes
|
Add A Quote
Browse By Tag
- Love Quotes 102k
- Life Quotes 80k
- Inspirational Quotes 76k
- Humor Quotes 44.5k
- Philosophy Quotes 31k
- Inspirational Quotes Quotes 29k
- God Quotes 27k
- Truth Quotes 25k
- Wisdom Quotes 25k
- Romance Quotes 24.5k
- Poetry Quotes 23.5k
- Life Lessons Quotes 22.5k
- Quotes Quotes 21k
- Death Quotes 20.5k
- Happiness Quotes 19k
- Hope Quotes 18.5k
- Faith Quotes 18.5k
- Travel Quotes 18k
- Inspiration Quotes 17.5k
- Spirituality Quotes 16k
- Relationships Quotes 15.5k
- Life Quotes Quotes 15.5k
- Motivational Quotes 15.5k
- Love Quotes Quotes 15.5k
- Religion Quotes 15.5k
- Writing Quotes 15k
- Success Quotes 14k
- Motivation Quotes 13.5k
- Time Quotes 13k
- Motivational Quotes Quotes 12.5k
