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J'ai fini.
Review à venir
Commentaire inutile s'il en est ^^

Si on laisse de côté les questions pratique sur le monde (du genre, où trouvent-ils l'eau qu'ils boivent alors qu'il n'y a ni lacs ni rivières et qu'il n'a pas plu une fois depuis le début?) l'histoire est assez prenante pour avoir envie de tourner les pages

Dernier livre de mes concurrents pour le prix du Roman des Romands, un récit d'enfance au fil des terrains arpentés, la perspective d'un enfant de 3-7 ans, les territoires, les limites, les textures, les découvertes.
Pas de chapitres, ce récit est un fil qu'on déroule.
Il y a dans cette littérature générale une sensibilité et une finesse qu'on doit pouvoir concilier avec de l'imaginaire

Arrivée à la moitié, je suis enfin plus investie dans l'histoire. Pas réellement attachée à Oural qui m'exaspère un peu parce qu'il semble ne rien être capable d'accomplir par lui-même. Par contre la relation entre lui et Bengale m'intéresse. Les dialogues, un peu forcés au début du livre deviennent plus fluides. J'ai du plaisir à reprendre ma lecture chaque fois que j'ai le temps.

De la fantasy YA très sympa pour une 1ere œuvre auto-éditée. Review à venir

J'avais déjà ressenti ça avec L'épée la famine et la peste: le roman fait beaucoup plus "jeunesse" que ce à quoi je m'attendais.
L'univers est super inventif, la plume adopte la simplicité du YA dans la construction des phrases, mais avec un vocabulaire riche.
Je ne suis pas encore attachée au héros ni à l'antagoniste, mais ça peut évoluer.

Dernière lecture pour le Roman des Romands, dans la découverte des livres concurrents à Place d'âmes.
Je l'ai commencé en parallèle de "Au coeur de la bête", parce que j'ai eu besoin de sortir des abattoirs pour respirer. Ce livre-ci est une bouffée d'air aux effluves d'enfance.

Un livre qui met les carnivores face à leurs contradictions, sans donner de leçons, juste en les plongeant dans un bain de sang animal.
Brutal, édifiant, malaisant

Bon, j'ai 4 livres en cours... celui-ci court-circuite les autres parce que c'est un de mes concurrents du prix du Roman des Romands. Mes rencontres avec les classes formant le jury commencent demain. Je dois avoir lu la concurrence (pas obligatoire, c'est moi qui me l'impose). Mais c'est une histoire d'abattoirs, très crue, visuelle et immersive, alors je me garde une fantasy à côté pour me changer les idées.

C'est une fantasy young adult qui prend son temps. On suit 2 jeunes garçons, l'un doué de magie sur qui reposera le sort du continent (oui, la trope de l'élu), un autre, noble, promis à un avenir qu'il refuse. L'auteur laisse ses personnages faire des erreurs avec beaucoup de bienveillance.
Je connais l'homme, c'est un musicien doué et j'ai repéré qu'il crée les sorts à base de suite de notes écrites à l'envers.

J'ai eu 6h de train, j'aime bien lire des nouvelles dans le train.
Florence est une amie autrice du Gahelig. Ce livre a gagné le prix SFFF en 2023. Jusqu'ici c'est réussi, on rentre très facilement dans l'univers de chaque nouvelle, sans pour autant qu'on soit pris par la main.
On assiste jusqu'ici à des revanches de femmes assez spectaculaires.

Fantasy young adult, presque jeunesse, par un ami auteur du Gahelig (groupe des auteurices helvétiques de littérature de genre).
ça se lit bien, c'est très sympa, c'est une fantasy qui prend son temps et ne verse pas dans les effets de manche et la grosse action
Des peuples avec des caractéristiques physiques animales et un bestiaire inventif, ça fonctionne bien en jeunesse

Alors, on a un peu d'Avatar qui vient se glisser dans notre Jules Verne. Etrangement (puisque l'imaginaire est mon genre préféré) c'est quand ça tourne véritablement au fantastique que mon implication émotionnelle a un peu baissé.
La fin est à la hauteur du projet global: surprenante, réussie, pertinente
Ce récit est plus qu'une histoire, c'est une expérience.

Déjà, le livre est d'une beauté !
Comme l'un des protagonistes est un scientifique, le livre est illustré de ses croquis, de dessins des espèces rencontrées, d'aquarelles de paysages marins, en couleurs, c'est somptueux.
Le récit qui se tisse avec les 3 carnet de bords est palpitant. Personne n'est réellement ce qu'il prétend être. La tension monte dans l'espace confiné du Nautiscaphe.

En lice contre le mien pour le Roman des Romands 2025, ce livre est le 2e ouvrage relevant de l'imaginaire de cette sélection, et c'est inédit pour ce prix généralement plus axé littérature générale.
C'est un ensemble de carnets de bords de 3 personnes embarquées pour une expédition à bord du Nautiscaphe. Inspiré de Jules Verne, avec une touche steampunk et une sensibilité féminine, c'est pour l'instant un régal.

Stéphane Arnier (qui tient un blog sur l'écriture) réussit à me réconcilier avec le passé composé. On a un narrateur qui raconte son histoire à un auditoire et donc le côté compte-rendu du passé composé est adapté. On est embarqué dans l'histoire quand même.

Il avait été mis en pause, le temps que finisse celui de ma collègue du Roman des Romands que je rencontrerai en festival début août. Je suis contente de revenir à la fantasy et pour l'instant, j'aime bien ce que je lis. Stéphane Arnier a d'abord auto-édité qq oeuvres avant d'être publié avec celui-ci chez Mnémos. On sent qu'il n'en est pas à son coup d'essai.

La littérature générale, c'est ces bouquins dont on peut résumer toute l'action en 3 phrases, et pourtant on passe un bon moment de lecture. La force évocatrice des mots est incroyable, leur beauté, même brute, est puissante. Ce n'est pas que ça me donne envie d'en écrire, mais juste d'en extraire cette orfèvrerie des mots pour l'appliquer à mon écriture en SFFF.

Lecture d'une nouvelle concurrente de Place d'âmes pour le roman des Romands.
C'est de la littérature contemporaine, une histoire de montagnards. Mes aïeux que c'est bien écrit. C'est beau, sobre et ciselé comme un paysage de montagne. Je suis positivement jalouse de cette écriture. Elle me donne envie d'appliquer cette orfèvrerie des mots typique de cette littérature, à mon genre de prédilection: l'imaginaire.

c'est marrant, c'est barré, c'est caustique, un peu à la façon de "De bons présages" de Gaiman et Pratchett
on a le point de vue du dragon qui se réveille de sa mega sieste en Haute-Savoie moderne, celui de militants écolos qui veulent qu'on le laisse vivre, celui d'une vache, celui d'une pâquerette et on a Humanité qui joue aux cartes avec Evolution, Système solaire et d'autres.
ça se lit tout seul

J'ai pris le train, et mon Stéphane Arnier était trop lourd et trop gros pour mon sac à main, alors j'ai commencé La grande sieste. C'est de la fantasy burlesque et engagée, petit, léger et parfait pour un voyage en train.

Ce roman me rappelle pourquoi je ne lis pas de littérature contemporaine. C'est magnifiquement écrit, les mots sont au service de l'ambiance, la langue est belle, des images et des métaphore sublimes que je rêverais d'avoir le talent d'inventer, mais j'aime quand même mieux qu'on me raconte une histoire...

Je lis la concurrence :-)
Ce livre, comme le mien (Place d'âmes) fait partie de la sélection de 6 du Roman des Romands 2025, un peu l'équivalent suisse romand du Prix Goncourt des lycéens. Ce sont 700 jeunes de 16-20 ans qui éliront le lauréat.
Fait cocasse, l'autrice vit dans le même village que moi.

il y a une ambiance particulière dans ce livre, une candeur des personnages face à l'inconnu que représente la mort et le meurtre, et aussi une humanité qui se dessine à travers leurs failles, c'est très bien retranscrit