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tribune pour les fous j’adore

j’ai appuyé de manière random sur l’audiobook après l’écoute du dernier deftones et en faisant le tri de mes vêtements, typical

entre le croisic et manchester

p 134 : culafroy n’était pas ce qu’on peut tuer, ou plutôt nous pouvons voir que ce que l’on tua en lui permit une autre naissance.
p 136 : le réseau magique qu’il avait tenté de ronger s’était resserré autour de lui.
p 138 : elle se refusait le luxe et la beauté qui tue le reve. l’amour aussi.

trop de tendresse entre ces pages (gabriel et divine, pourtant histoire si courte / le trio divine, mignon et mimosa); mais aussi du désespoir d’enfant, d’adulte, d’enfant devenu adulte, d’adulte devenu enfant. jean genet nous amène dans ses rêveries, ses fantasmes, les personnages qu’il s’est créé pour être libre derrière les barreaux, son monde à lui pour échapper à la solitude.

à lire au regard de l’affaire luigi mangione

permet de se positionner sur ses propres limites d’action. quels moyens avons nous pour agir ? le concept d’“utilité commune” m’a beaucoup questionné: ma survie vs celle de l’autre, l’individuel vs le collectif. est ce qu’en sauvant les autres on se sauve soi-même ? (agir au regard du plus vulnérable, vote). Mais si on risque sa peau en échange ?

p.85: « Divine : « J’ai le coeur sur la main, et la main percée, et la main dans le sac, et le sac est fermé, et mon coeur est pris. » »

le concept des “thé-chiffons”<3

“a filmmaker is always making the same film”” really interesting pov, that a filmmaker is always drawn to the same themes, intents

et j’ai oublié. divine?? john waters??

imprévisible, surprenant. je suis régulièrement bouche bée.