Quand j'écris, je dois me rendre à cette évidence (qui, selon mon Imaginaire, me déchire) : il n'y a aucune bienveillance dans l'écriture, plutôt une terreur : elle suffoque l'autre, qui, loin d'y percevoir le don, y lit une affirmation de maîtrise, de puissance, de jouissance, de solitude. D'où le paradoxe cruel de la dédicace : je veux à tout prix te donner ce qui t'étouffe.
— Oct 25, 2025 02:34PM
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