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Révoltant

Fin de la cinquième partie. Un peu saoulé par tous ces discours sur la bonne manière de tenir un foyer, la bonne manière d'éduquer les enfants, la bonne manière de gouverner les gueux... On dirait qu'il a renoncé à faire évoluer son intrigue amoureuse et qu'il préfère se consacrer à ses leçons de morale. Heureusement que les dernières pages laissent espérer un rebondissement dans l'histoire.

Fin de la quatrième partie. La passion est morte. Je trouve que les voix des correspondants se ressemblent de plus en plus. Derrière chacun, on entend Rousseau qui étale sa science. Ses digressions sur les us et coutumes sont toujours pertinentes mais elles sont moins passionnantes. Si l'astre est mort, à quoi bon courir après.

Fin de la troisième partie. De loin, ma préférée. L'amour est mort. Finis les faux semblants et place aux confessions les plus sincères. Les plus cruelles aussi. J'aurais aimé que le livre s’achève sur ce départ, mais peut-être que Rousseau va nous prouver que la vie vaut d'être vécue sans amour.

Fin de la deuxième partie. Elle était plus plaisante à lire que la première. Les deux amoureux, contraints de s'éloigner, s'intéressent enfin au monde qui les entoure. Rousseau en profite largement pour analyser les mœurs de la société parisienne.

Fin de la première partie. Pas d'avis tranché pour l'instant. J'ai du mal à me passionner pour cette histoire d'amour. Les personnages sont encore flous. Je ne saurais pas dire pourquoi ils s'aiment et ce qui les caractérisent en dehors de leurs obsessions pour l'honneur et les convenances. Ca pourrait devenir intense mais va falloir passer à l'action, faire des erreurs et quitter parfois cette posture de raisonneur.

Pile à lire de mon #Weekendà1000

Jean Teulé - Charly 9
Samuel Beckett - En attendant Godot
Oscar Wilde - L'importance d'être constant
Maggie O'Farrell - Hamnet

Hélène Delforge - Amoureux
Alfredo Soderguit - De l'autre côté
Alfredo Soderguit - L'arrivée des capybaras
Valentin Giuili - Horizons magnétiques