Pehel’s Reviews > L'Homme sans douleur > Status Update

« [. . .] Il faut être fort pour être fou. »

« On se trompe en voyageant pour fuir ses ennuis ; on ne fait que les emporter avec soi et l'on est contraint de les souffrir en compagnie d'étrangers. »

Si Andrew Miller ne décrit pas l'un de ses personnages en train de faire pipi ou caca à chaque chapitre, il considère son livre raté je crois.

Mais cessez donc d'arracher le corps de cet enfant pour prouver qu'il ne ressent rien, on a compris

Depuis que le livre raconte les faits de façon chronologique, je suis totalement dedans ! Et ça me paraît plus compréhensible que les premiers chapitres où l'on me donnait des noms, des lieux, sans plus d'explication. J'ai pensé à l'abandonner à un moment, en me disant que je prendrais ma décision à la page 100. J'ai bien fait de persévérer !

« Un autre se tourne vers James, lui demande si les nègres sont formés pareillement aux Blancs, s'ils n'ont pas les os noirs comme la peau. "Non, répond James auquel vient une irrésistible envie de s'en aller, ils sont faits comme nous.
— Paraîtrait que leur semence est noire, sauf ton respect, Sally.
— Je ne saurais dire.
— Et leur cœur, demande Caxton, est-il noir ?
— Pas plus que le vôtre, monsieur, ou le mien.»

Je commence à me mettre dedans, j'ai été déconcertée (peut-être un peu déçue) que le livre ne débute pas par la naissance du personnage principal et avance chronologiquement. Surtout que pour le moment, le James qu'on me décrit ne ressemble pas à celui de la quatrième de couverture. Mais au moins la curiosité me maintient dans cette lecture, pour le moment.