Stéphane Gsell

Stéphane Gsell’s Followers (3)

member photo
member photo
member photo

Stéphane Gsell


Born
in Paris, France
February 07, 1864

Died
January 01, 1932

Genre


Stéphane Gsell (1864–1932) was a French archaeologist. He was a specialist in ancient Africa and Roman Algeria.

Stéphane GSELL est né à Paris le 2 juillet 1864 et mort également à Paris le 1 janvier 1932.
Issu d’une famille d’artistes lithographes et peintres, il entre à Normale Supérieure en 1883 et obtient en 1886 son agrégation d’histoire. Un séjour à l’Ecole française de Rome (1886-1890) lui permet d’entreprendre des fouilles à Vulci qui vont déterminer sa vocation d’archéologue.
Nommé en 1890 au poste de chargé de cours d’archéologie à l’Ecole Supérieure de Lettres d’Alger, , il entreprend, dès 1891, des fouilles archéologiques, en particulier à Tipasa et explore plusieurs autres régions d’Algérie.
En 1894, il devient professeur titulaire
...more

Average rating: 3.3 · 10 ratings · 4 reviews · 71 distinct works
تاريخ شمال إفريقيا القديم |...

liked it 3.00 avg rating — 3 ratings
Rate this book
Clear rating
L'Algérie Dans l'Antiquité

3.50 avg rating — 2 ratings — published 2013 — 11 editions
Rate this book
Clear rating
Histoire Ancienne de l'Afri...

3.50 avg rating — 2 ratings — published 2014 — 7 editions
Rate this book
Clear rating
Histoire ancienne de l’Afri...

liked it 3.00 avg rating — 2 ratings
Rate this book
Clear rating
Cherchel: Antique Iol - Cae...

really liked it 4.00 avg rating — 1 rating
Rate this book
Clear rating
Les inscriptions latines de...

0.00 avg rating — 0 ratings — published 1922
Rate this book
Clear rating
Atlas archéologique de l’Al...

0.00 avg rating — 0 ratings — published 1902
Rate this book
Clear rating
Fouilles de Bénian (Alamili...

0.00 avg rating — 0 ratings — published 2013
Rate this book
Clear rating
Les Monuments antiques de l...

0.00 avg rating — 0 ratings4 editions
Rate this book
Clear rating
Les Monuments Antiques De L...

0.00 avg rating — 0 ratings
Rate this book
Clear rating
More books by Stéphane Gsell…
Quotes by Stéphane Gsell  (?)
Quotes are added by the Goodreads community and are not verified by Goodreads. (Learn more)

“La langue libyque a eu, cependant, une écriture particulière, dont nous possédons de nombreux témoignages. Ce n’est pas chez les Grecs et les Latins qu’il faut les chercher. Fulgence, un Romain d’Afrique contemporain de la domination vandale, est le seul auteur qui mentionne l’alphabet libyque, composé, dit-il, de vingt-trois lettres (3).

3 - De aetatibus mundi, préface, p. 131, édit. Helm : « Viginti et duobus elementis penes Hebreos ordo loquendi disponitur, uno itidem superiecto nostrae linguae profusio, sed et Romanae colligitur, etc. — nostrae linguae... ordinem..., quo non bis duodeno velbis undeno, sed Grecis uno elemento subducto et Hebreis uno superinposito unicus ordo Libido monstretur in numero. Conf. ibid., p. 132 : « Romuleis Libicisque litteris ». Dans quelques textes, le mot Libycus est synonyme de Punicus (voir t. I, p. 312). Mais, comme l’alphabet hébreu (mentionné par Fulgence), l’alphabet phénicien avait 22 lettres, et non pas 23. Il s’agit donc bien ici d’un alphabet proprement libyque.
tome 6 - VIE INTELLECTUELLE ET MORALE”
Stéphane Gsell, Histoire ancienne de l’Afrique du Nord

“Les indigènes n’avaient pas d’art monumental; ils empruntèrent celui des Carthaginois, auxquels ils devaient tant d’autres choses. Art hybride(5), mélange à closes variables de motifs orientaux et de motifs helléniques ; art routinier, d’aspect archaïque. Ce furent probablement des architectes puniques que l’on appela d’abord pour bâtir les édifices dont on avait besoin ; ils purent avoir des élèves d’origine numide, qui, du reste, n’auraient rien innové. Le temple de Masinissa, élevé à Dougga peu d’années après la ruine de Carthage, eut pour constructeurs Hanno, fils d’Iatonbaal, fils d’Hannibal, — trois noms phéniciens, — et Niptasan, — nom libyque, — fils de Shafot, — nom phénicien (mais la lecture n’est pas certaine)(6). L’inscription du mausolée de Dougga, qui est à peu près contemporain du temple, indique, comme « constructeurs des pierres », un Ab[d]arish, fils d’Abdashtart, — deux noms phéniciens, — puis un Libyen, le propre fils du personnage pour lequel le mausolée fut fait, enfin un Mangi, fils de Varsacan, — deux noms libyques(7).

6. Chabot, Punica, p. 210 et 220. Remarquer que, dans cette inscription bilingue, la
mention des constructeurs est faite seulement en langue punique
Tome III - p86”
Stéphane Gsell, Histoire ancienne de l’Afrique du Nord