Stéphane Gsell
Born
in Paris, France
February 07, 1864
Died
January 01, 1932
Genre
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“La langue libyque a eu, cependant, une écriture particulière, dont nous possédons de nombreux témoignages. Ce n’est pas chez les Grecs et les Latins qu’il faut les chercher. Fulgence, un Romain d’Afrique contemporain de la domination vandale, est le seul auteur qui mentionne l’alphabet libyque, composé, dit-il, de vingt-trois lettres (3).
3 - De aetatibus mundi, préface, p. 131, édit. Helm : « Viginti et duobus elementis penes Hebreos ordo loquendi disponitur, uno itidem superiecto nostrae linguae profusio, sed et Romanae colligitur, etc. — nostrae linguae... ordinem..., quo non bis duodeno velbis undeno, sed Grecis uno elemento subducto et Hebreis uno superinposito unicus ordo Libido monstretur in numero. Conf. ibid., p. 132 : « Romuleis Libicisque litteris ». Dans quelques textes, le mot Libycus est synonyme de Punicus (voir t. I, p. 312). Mais, comme l’alphabet hébreu (mentionné par Fulgence), l’alphabet phénicien avait 22 lettres, et non pas 23. Il s’agit donc bien ici d’un alphabet proprement libyque.
tome 6 - VIE INTELLECTUELLE ET MORALE”
― Histoire ancienne de l’Afrique du Nord
3 - De aetatibus mundi, préface, p. 131, édit. Helm : « Viginti et duobus elementis penes Hebreos ordo loquendi disponitur, uno itidem superiecto nostrae linguae profusio, sed et Romanae colligitur, etc. — nostrae linguae... ordinem..., quo non bis duodeno velbis undeno, sed Grecis uno elemento subducto et Hebreis uno superinposito unicus ordo Libido monstretur in numero. Conf. ibid., p. 132 : « Romuleis Libicisque litteris ». Dans quelques textes, le mot Libycus est synonyme de Punicus (voir t. I, p. 312). Mais, comme l’alphabet hébreu (mentionné par Fulgence), l’alphabet phénicien avait 22 lettres, et non pas 23. Il s’agit donc bien ici d’un alphabet proprement libyque.
tome 6 - VIE INTELLECTUELLE ET MORALE”
― Histoire ancienne de l’Afrique du Nord
“Les indigènes n’avaient pas d’art monumental; ils empruntèrent celui des Carthaginois, auxquels ils devaient tant d’autres choses. Art hybride(5), mélange à closes variables de motifs orientaux et de motifs helléniques ; art routinier, d’aspect archaïque. Ce furent probablement des architectes puniques que l’on appela d’abord pour bâtir les édifices dont on avait besoin ; ils purent avoir des élèves d’origine numide, qui, du reste, n’auraient rien innové. Le temple de Masinissa, élevé à Dougga peu d’années après la ruine de Carthage, eut pour constructeurs Hanno, fils d’Iatonbaal, fils d’Hannibal, — trois noms phéniciens, — et Niptasan, — nom libyque, — fils de Shafot, — nom phénicien (mais la lecture n’est pas certaine)(6). L’inscription du mausolée de Dougga, qui est à peu près contemporain du temple, indique, comme « constructeurs des pierres », un Ab[d]arish, fils d’Abdashtart, — deux noms phéniciens, — puis un Libyen, le propre fils du personnage pour lequel le mausolée fut fait, enfin un Mangi, fils de Varsacan, — deux noms libyques(7).
6. Chabot, Punica, p. 210 et 220. Remarquer que, dans cette inscription bilingue, la
mention des constructeurs est faite seulement en langue punique
Tome III - p86”
― Histoire ancienne de l’Afrique du Nord
6. Chabot, Punica, p. 210 et 220. Remarquer que, dans cette inscription bilingue, la
mention des constructeurs est faite seulement en langue punique
Tome III - p86”
― Histoire ancienne de l’Afrique du Nord




