Amazigh Quotes

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Mohammed Chafik
“ليس لأول مرة كانت الأمازيغية لغة رسمية. هي الأن لغة رسمية بحكم الدستور، ولكن كما أشار أحد الخطباء كانت لغة رسمية لأن جميع سلاطين المغرب كانوا يتكلمونها إلى حدود مولاي الحسن، و أول من جهلها هو السلطان مولاي عبد العزيز لأن أمه كانت أجنبية ولأنه عاش في وقت أزمة شديدة تعرف بأزمة المغرب.
- الهوية المغربية في ضوء محدداتها الدستورية ص515”
Mohammed Chafik

أحمد عصيد
“وقد تكلم الملوك العلويون الأمازيغية إلى مولاي يوسف، وكانت الأمازيغة لغة يومية في البلاطات المغربية ولدى الطبقة السياسية عبر العصور، ولم ينقلب الوضع إلا في فترة الحماية عندما تحالف "المخزن" مع عائلات البرجوازية المدينية لكسر شوكة القبائل المقاومة، وهو سياق أدى إلى وضع برنامج لـ"تعريب" المغرب وتحويل هويته بعد الاستقلال.”
أحمد عصيد

Plutarch
“In this city [Tingis] the Libyans say that Antaeus is buried; and Sertorius had his tomb dug open, the great size of which made him disbelieve the Barbarians. But when he came upon the body and found it to be sixty cubits long, as they tell us, he was dumbfounded, and after performing a sacrifice filled up the tomb again, and joined in magnifying its traditions and honours. Now, the people of Tingis have a myth that after the death of Antaeus, his wife, Tinga, consorted with Heracles, and that Sophax was the fruit of this union, who became king of the country and named a city which he founded after his mother; also that Sophax had a son, Diodorus, to whom many of the Libyan peoples became subject, since he had a Greek army composed of the Olbians and Mycenaeans who were settled in those parts by Heracles. But this tale must be ascribed to a desire to gratify Juba, of all kings the most devoted to historical enquiry; for his ancestors are said to have been descendants of Sophax and Diodorus. [The Life of Sertorius]”
Plutarch, Plutarch's Lives

Mohammed Chafik
“ومن الطريف أن يبدأ إتصال الأمازيغيين القدماء بالأجانب [...] بإبتسامة مغرية ترضت بها أميرة فينيقية زعيماً أو ملكاً بربرياً”
Mohammed Chafik, ثلاثة وثلاثين قرن من تاريخ الأمازيغيين

Mahjoubi Aherdan
“[...] Un soir nous étions plusieurs ministres à rompre le jeûne au Palais Royal de Fès, en présence de Sa Majesté, tout au début de son règne. A ma gauche Si Mohamed El-Fassi, à ma droite une autre personnalité. Ayant devant moi la soupière, El-Fassi me demanda de le servir.
- "Non", lui répondis-je.
-"Et pourquoi", dit-il, étonné ?
- "Parce que, simplement, tu avais proclamé que la langue Tamazight n'est pas une langue et qu'il n'y avait pas lieu d'avancer son apport sur le plan de notre civilisation".
Oui, j'ai dit cela.
- "Mais d'abord mon bol , et je raconte!"
Écoutons-le :
- "A l'époque où j'ai été prisonnier avec d'autres nationalistes, à Aïn-Kardous, j'ai demandé à un fqih berbérisant de m'initier à la langue berbère. Il m'a répondu : "Pourquoi voudrais-tu perdre ton temps pour un jargon méprisé par Dieu lui-même ? Et, continuant : "Le Créateur a donné à chaque peuple une langue mais, à la fin, il a dû se rendre compte que l'un d'entre deux a été oublié. Il trouva la solution en ramassant les restes des langues éparpillées sur le sol, et offrit cette mixture, ne pouvant faire autrement, à ce bon peuple Amazigh".
- "On dénonce même Dieu", ai-je rétorqué, furieux. "Mais tu viens de donner la preuve de l'universalité de la langue berbère."
- "Universelle!" plaisanta mon autre voisin... "Elle n'est même pas dans les archives".
La discussion devient générale, les uns pour, les autres... Sa Majesté, pour mettre fin à toutes nos grandes phrases, posa cette question à El-Fassi :
- "Le berbère est-il une langue, oui ou non ?"
- "A la réflexion, oui, Majesté; il a ses contes et ses légendes, sa poésie, et ses structures ne peuvent être niées".
- "Alors," conclut Sa Majesté, "nous aborderons cette question dans une vingtaine d'années. Contentons-nous, maintenant, de consolider notre unité.
(Tifinagh N°1 - Repris de "Le Maroc des potentialités, 1989, p276-280)”
Mahjoubi Aherdan, Le Maroc des potentialités

أحمد عصيد
“ويمكن القول إن النصوص التاريخية تفيدنا بأن السلطان المغربي آنذاك الذي هو مولاي سليمان اعتنق فعلا الوهابية مما ألقى بظلال من التوتر على علاقته بالجوار القبلي الأقرب إليه وهو قبائل الأطلس المتوسط المحيطة بفاس ومكناس، وبسبب تفشي هذه العقيدة العنيفة بين حاشيته والمقربين إليه، فقد اعتبر المحيط المخزني آنذاك القبائل المذكورة من «المجوس المارقين»، وأعلن الجهاد ضدّها بالطريقة الوهابية المتداولة آنذاك في جزيرة العرب.
انتهت الحرب بين الطرفين بانهزام السلطان وحاشيته التي عادت منكسرة إلى فاس، وتركت السلطان أسيرا بين يدي الأمازيغ، الذين عاملوه معاملة حسنة وأكرموه، وشرعوا في تعريفه بتقاليدهم وعاداتهم وقوانينهم وطريقتهم في تدبير شؤون الجماعة وحلّ مشاكلها، والهدف هو دفع الملك إلى المقارنة بين تقاليد القبائل وتقاليد المخزن وحاشيته، لكي يدرك أسباب عدم التفاهم بين الطرفين.
عاد السلطان إلى عاصمته وقضى زمنا في التأمل والتفكير والتدبر، لينتهي اختياره إلى اعتزال الحكم، تاركا رسالة هامة إلى أهل فاس مما ورد فيها «يا أهل فاس إن شئتم أمان أنفسكم فعليكم بحلف البربر فإن لديهم قوانين تحمي من الظلم».”
أحمد عصيد

Mohammed Chafik
“De fait il [le prénom "Yugrthen"] a dû être couramment en usage au moins jusqu'au VIIIe siècle de l'Hégire (XIVe siècle de l'ère chrétienne), comme l'atteste un document notarial marocain * daté de l'année musulmane 731, où un "Yugrthen" est cité par les ayants droit à un héritage, en fin de liste, place que lui assigne sa qualité de benjamin.

* Cet acte notarial a fait partie des manuscrits exposés en 1979 par le ministère marocain de la Culture. La Bibliothèque générale de Rabat en détient un microfilm.”
Mohammed Chafik, من أجل مغارب مغاربية بالأولوية - Pour un maghreb d'abord maghrébin

“In the middle Ages, Berber was written in the Maghribi style of the Arabic script, in what is to all appearances a standardized orthography. The earliest known examples of the medieval Berber spelling date from the middle of the 10th century A.D., while the youngest examples date from the 14th century.

Although there is some variation in the representation of a number of consonants, the orthography is remarkably consistent. In this respect it is quite unlike the early orthographies of the European vernaculars, where the same word is often written in different ways even within one line of text. This consistency implies that the Berber orthography was consciously designed, and that it was formally taught to berberophones.

"MEDIEVAL BERBER ORTHOGRAPHY" - MELANGES OFFERTS A KARL-G. PRASSE (pp. 357-377).”
Nico Van Den Boogert

Gabriel Camps
“C'est en punique que sont rédigés les dédicaces religieuses, les rares textes administratifs conservés, les épitaphes royales et les légendes monétaires, et non pas seulement chez les Numides de l'Est mais d'un bout à l'autre de l'Afrique du Nord. Ce fait mérite d'autant plus d'être rappelé que les Africains possédaient un système d'écriture national suffisamment répandu pour qu'il ait survécu jusqu'à nos jours chez les Touareg qui, ironie du vocabulaire, nomment cette écriture tifinagh, ce qui semble bien signifier « la punique ». Seule la cité de Dougga tenta un moment, sous Massinissa et Micipsa, d'utiliser le libyque dans ses inscriptions officielles, fait unique dans l'état de nos connaissances.”
Gabriel Camps, Les Berbères: Mémoire et Identité

Herodotus
“Pendant le séjour que tirent en ce pays les Phéniciens qui avaient accompagné Cadmus, et du nombre desquels étaient les Géphyréens, ils introduisirent en Grèce plusieurs connaissances, et entre autres des lettres qui étaient, à mon avis, inconnues auparavant dans ce pays. Ils les employèrent d'abord de la même manière que tous les Phéniciens. Mais, dans la suite des temps, ces lettres changèrent avec la langue, et prirent une autre forme. Les pays circonvoisins étant alors occupés par les Ioniens, ceux-ci adoptèrent ces lettres, dont les Phéniciens les avaient instruits, mais ils y firent quelques légers changements. Ils convenaient de bonne foi, et comme le voulait la justice, qu'on leur avait donné le nom de lettres phéniciennes parce que les Phéniciens les avaient introduites en Grèce."
(5-58-59)”
Herodotus, The Histories

عبد الله العروي
“[...] car même si une civilisation berbère originale avait été développée par Massinissa, Rome l'aurait-elle épargnée pour autant ? D'autres peuples, ayant une civilisation originale déjà millénaire au début de l'ère chrétienne, n'ont pas pour cela échappé à la pression niveleuse de Rome.
p95”
عبد الله العروي, مجمل تاريخ المغرب

عبد الله العروي
“Les historiens non-maghrébins semblent poser des questions légitimes : Que sont les berbères ? Se demandent les préhistoriens. Comment sont-ils passés de la barbarie à la civilisation ? Se demandent protohistoriens et classicisants. Pourquoi adoptèrent-ils l’islam ?, se demandent les médiévistes. Derrière ces questions s’en cachent cependant d’autres, bien moins innocentes : Ont-ils manqué l’âge des métaux ? Reçurent-ils l’agriculture des phéniciens ? Méconnurent-ils l’organisation politique de Rome ? Ce sont en fait des affirmations à peine voilées et au fond desquelles se cache toujours la vielle exclamation horrifiée : Quel scandale que l’Islamisation !”
عبد الله العروي, مجمل تاريخ المغرب

Malika Hachid
“Pour avoir, un jour, accompagné sur le terrain, Abdelkhalek Lemjidi, El Mustapha Nami et Ahmed Skounti, poussant avec courage, sous un soleil de plomb, une veillle voiture qui ne manifestait guère d'intérêt pour le libyque, nous n'ignorons pas les difficultés auxquelles cette modeste équipe s'est trouvée confrontée pour nous livrer les résultats de ses recherches. Nos collègues européens seraient étonnés du nombre de miracles qu'il faut accomplir pour mener à bien une journée de recherches.”
Malika Hachid, Tirra - Aux origines de l'écriture au Maroc

“Malgré leur nombre et un siècle de recherches, l'écriture libyque garde encore aujourd'hui une grande partie de ses secrets. En effet, ces inscriptions demeurent pour l'essentiel indéchiffrés, même si quelques-unes bilingues ont apporté quelques lueurs. "Aussi, c'est sans surprise que l'on constate qu'il a pu régner chez certains auteurs, un doute tenace quant à la parenté du libyque et du berbère. ... C'est pourquoi L. Galand en arrivait à se demander si ces inscriptions libyques (ou, du moins, un certain nombre d'entre elles) n'étaient pas rédigées dans une langue qui n'aurait pas de rapports directs avec le berbère". Il faut espérer qu'un jour, les spécialistes en libyque pourront apporter une solution à ce problème.”
Ait Ali Yahia Samia, Les stèles à inscriptions libyques de la Grande Kabylie

Stéphane Gsell
“La langue libyque a eu, cependant, une écriture particulière, dont nous possédons de nombreux témoignages. Ce n’est pas chez les Grecs et les Latins qu’il faut les chercher. Fulgence, un Romain d’Afrique contemporain de la domination vandale, est le seul auteur qui mentionne l’alphabet libyque, composé, dit-il, de vingt-trois lettres (3).

3 - De aetatibus mundi, préface, p. 131, édit. Helm : « Viginti et duobus elementis penes Hebreos ordo loquendi disponitur, uno itidem superiecto nostrae linguae profusio, sed et Romanae colligitur, etc. — nostrae linguae... ordinem..., quo non bis duodeno velbis undeno, sed Grecis uno elemento subducto et Hebreis uno superinposito unicus ordo Libido monstretur in numero. Conf. ibid., p. 132 : « Romuleis Libicisque litteris ». Dans quelques textes, le mot Libycus est synonyme de Punicus (voir t. I, p. 312). Mais, comme l’alphabet hébreu (mentionné par Fulgence), l’alphabet phénicien avait 22 lettres, et non pas 23. Il s’agit donc bien ici d’un alphabet proprement libyque.
tome 6 - VIE INTELLECTUELLE ET MORALE”
Stéphane Gsell, Histoire ancienne de l’Afrique du Nord

Bede
“Hadrian, an African born, a man accurately learned in the sacred writings as well as trained in monastical and ecclesiastical discipline, and right skilful in the Greek as well as the Latin tongue. This man being called to the pope was willed of him to take the bishopric upon him and travel unto Britain.
[Hadrianus, vir natione Afir, sacris literis diligenter imbutus, monasterialibus simul et ecclesiasticis disciplinis institutus, Graecae pariter et Latinae linguae peritissimus. Hunc ad se accitum Papa iussit episcopatu accepto Brittaniam venire.]”
Bede, Ecclesiastical History of the English People

“« La Lune et le Soleil prêts à partager le ciel », disait-on... Le ciel, oui, pourquoi pas, mais le pouvoir ? Sûrement pas !”
Yasmine Djebel, Sirem et l'oiseau maudit

Stéphane Gsell
“Les indigènes n’avaient pas d’art monumental; ils empruntèrent celui des Carthaginois, auxquels ils devaient tant d’autres choses. Art hybride(5), mélange à closes variables de motifs orientaux et de motifs helléniques ; art routinier, d’aspect archaïque. Ce furent probablement des architectes puniques que l’on appela d’abord pour bâtir les édifices dont on avait besoin ; ils purent avoir des élèves d’origine numide, qui, du reste, n’auraient rien innové. Le temple de Masinissa, élevé à Dougga peu d’années après la ruine de Carthage, eut pour constructeurs Hanno, fils d’Iatonbaal, fils d’Hannibal, — trois noms phéniciens, — et Niptasan, — nom libyque, — fils de Shafot, — nom phénicien (mais la lecture n’est pas certaine)(6). L’inscription du mausolée de Dougga, qui est à peu près contemporain du temple, indique, comme « constructeurs des pierres », un Ab[d]arish, fils d’Abdashtart, — deux noms phéniciens, — puis un Libyen, le propre fils du personnage pour lequel le mausolée fut fait, enfin un Mangi, fils de Varsacan, — deux noms libyques(7).

6. Chabot, Punica, p. 210 et 220. Remarquer que, dans cette inscription bilingue, la
mention des constructeurs est faite seulement en langue punique
Tome III - p86”
Stéphane Gsell, Histoire ancienne de l’Afrique du Nord

“La représentation du griffon dévorant le cerf a sans doute le même sens symbolique que celle du lion terrassant un taureau ou un cerf, qu'on rencontre souvent sur les monnaies inscrites en phénicien qui ont été frappés à Tarse sous la domination perse aisin que par les rois de Phénicie
vol III - p97 (Bogud II)”
Ludvig Müller, The Coinage of Ancient Africa / Numismatique de l'ancienne Afrique

“The most striking fact concerning the pharmacological manuals is that the majority of them were written in al-Andalus (az-ZahrawI, Ibn Beklaresh, Ibn ‘Abdun), or by writers of Andalusian birth working in the Middle East (Maimonides, Ibn al-Baitar). It is likely that a substantial body of speakers of a variety of Berber akin to Tashelhit lived in al-Andalus, and that al-Andalus is the place where this language was first committed to writing. [29] That there were indeed Berbers in Spain who spoke a Tashelhit-like language is shown by the fact that at the end of the 15th century, as a consequence of the reconquista, a group or groups of berberophones are known to have migrated from Spain to the Sous in southern Morocco, where they became known as the ‘people of the ship’ (ayt uyrrabu). One of them is Sa‘id al-Kurrami (Seid Ak'w'rramu, d. 882/1477-8), who is reputed to be the last surviving Berber scholar who had received his schooling in Granada.[30] The Andalusian Arabic loanwords which are still found in Tashelhit, such as Imri ‘mirror’, Ikiyd ‘paper’, lixrt ‘hereafter’, ssisit ‘bonnet’, etc., also point to a connection between Tashelhit and al-Andalus.

29. On Berbers in al-Andalus in general see de Felipe, 1993 and 1997. (DE Felipe, Helena. 1993. ‘Berbers in the Maghreb and al-Andalus: Settlements and Toponomy.’ The Maghreb Review XVIII, pp. 57-62. )
30. Cf. Justinard, 1933, pp. 220-224.
"MEDIEVAL BERBER ORTHOGRAPHY" - MELANGES OFFERTS A KARL-G. PRASSE (pp. 357-377).”
Nico Van Den Boogert

“Cessons de véhiculer l'ignorance répandue par certains zélés d'identitarisme sur la simple similitude phonétique Aram/Arab. Toutes les graphies du bassin méditerranéen Sont dérivées par des voies différente de la tradition du commerce phénicien dans cette zone, et ce pour ce qui est des formes des lettres, de leurs appellations et de leur ordre (Alpha, Beta, Gamma, Deta, etc. qui correspond أليف، بيت جيمال، داليت، الخ). Les rapports de parenté graphique sur ce réseau de dérivation, d'une graphie à l'autre dans le temps et l'espace étant un rapport relatif, c'est plutôt la graphie nabatéenne qui à été développée (en lui rajoutant notamment 6 lettres dites /rawaadif/: غ، خ، ذ، ث، ض، ظ ) pour l'adapter au système phonémique de l'arabe émergent à une certaine époque. Rien donc à voir avec la filière assyrio-araméenne de l'évolution du fond alphabétique phénicien.
16/02/2017”
محمد المدلاوي المنبهي

عبد الكريم غلاب
“حكى الكاتب الاديب عبد الكريم غلاب -رحمه الله - عن أحد زملاء العلامة سيدي محمد المختار السوسي - رحمه الله - في معتقل اغبالونكردوس، أنهم قرروا أن ينظموا في المعتقل دروسا كل يدرس ما يعرف، فمن يتقن الفرنسية يعلمها لمن لا يعرفها، والذي يتقن العربية يعلمها لمن لا يعرفها، فاقترح أحدهم على العلامة المختار السوسي ان يعلمهم الشلحة، فغضب - رحمه الله - وقال له: "أهو(*). أنا أعلمكم العربية لأنها اللغة التي يجب أن تتعلم".
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(*) أهو باللسان الشلحي هي بمعنى: لا.”
عبد الكريم غلاب

“Ma conversion aux Tifinagh ne s’est pas faite du jour au lendemain car, influencé par Mammeri, je pensais que notre langue ne s’épanouirait vraiment qu’à travers les caractères latins. A la veille donc de créer Imazighène, notre revue, je réunis Jacques Bénet, Augustin Ibazizen, Ait Hamou, inspecteur de l'enseignement, le sénateur Achour et Hanouz dans le but de choisir une transcription. Mais cette expérience fut pour moi décevante, car malgré la qualité des hommes sus-cités les problèmes linguistiques leurs échappaient complètement.

Ce fut ainsi que je fus amené à choisir les Tifinagh, suivant en cela les conseils de Mahdjoubi-Aherdane et le chemin tracé depuis un bon moment déjà par un de nos plus ardents militants, je veux nommer Smaïl Bellache. Celui-ci, après avoir appris l'écriture ancestrale telle qu’elle était pratiquée par les Imouhars, me dit combien elle intéressait les gens du fait même qu’elle est à nous. Lui ayant fait remarquer un jour qu’elle était peu pratique en raison des nombreux points qui servent à la formation de certaines lettres, source de confusion, il se mit à la simplifier [...]”
Mohand Aarav Bessaoud, Des Petites Gens pour une grande cause - L'histoire de l'Académie berbère

“- Tu dis dans tes tracts, me fit remarquer Aherdane, que notre langue s’écrivait bien avant Jésus Christ, mais tu ne montres pas cette écriture et ne songes pas à l’enseigner. J’imagine donc que tu es prisonnier des caractères latins. Les Tifinagh, mon cher, ne sont pas seulement pour nous une écriture comme les autres, mais les témoins d’une grande partie de notre histoire. Ils attestent en tout cas de l'existence d’une civilisation, ils expriment l'identité que tu entends défendre. Je vais même plus loin au cas où tu n’es pas convaincu. Tu n’es pas sans savoir que les Juifs ont repris leur vieille graphie que certains donnaient comme un modèle de difficultés pour écrire leur langue. Et pourtant ils ne manquent ni de savants-linguistes ni de moyens financiers s’ils avaient voulu adapter l'alphabet latin. Or ils ont repris leur ancienne graphie et tu devines pourquoi, j’imagine".

Aherdane n’a bien entendu pas eu besoin d’aller plus loin dans sa démonstration, ayant reconnu que j’avais eu mon compte. Aussi me suis-je mis à mon tour à simplifier les Tifinagh pour en faire un instrument plus facile à manier que celui imaginé par Smaïl Bellache. Il fut d’ailleurs associé à son adoption définitive. Plus tard il me dira qu’il eût fallu changer le qu’il trouvait peu pratique.”
Mohand Aarav Bessaoud, Des Petites Gens pour une grande cause - L'histoire de l'Académie berbère

“The puzzling detail in this passage is that the Romans are at the head of the auxilia of the Mazices. Had the Mazices become friends and auxiliaries of the Romans ? That seems to be the only possible conclusion, which would mean that the surviving Mazices, after the crushing defeat report in 26, had offered their help to the Romans.

philological and historical commentary XXIX”
Jan Den Boeft, Philological and Historical Commentary on Ammianus Marcellinus XXIX

عبد الله العروي
“Ce sont les alliances où se laissent entraîner les princes berbères avec les chefs des factions romaines en lutte qui aboutissent au suicide de Juba 1er, successeur de Hiempsal II en -46 à l'agrandissement de la province romaine, à la ruine de Bogud, héritier de la partie occidentale de la Maurétanie de Bocchus Ier. Quand le second héritier, Bocchus II meurt, tout le nord de l'Afrique est administré directement par des fonctionnaires romains (33 - 25 av. J. -C.). Les deux derniers rois massyles, Juba II (25 av. - 23 ap. J.-C.) et Ptolémée (23 - 40 ap. J. -C.) font figure beaucoup plus de clients des Césars que de véritables princes autonomes.
p35”
عبد الله العروي, مجمل تاريخ المغرب

“Il était présomptueux d'appeler ça une idée, mais elle était sûre de détenir la clef de cette histoire. Une clef qui n'allait nulle part, mais une clef qui portait un nom. Celui de l'espoir.”
Yasmine Djebel, Sirem et l'oiseau maudit

“The chief thing,” commenced Ali the Jackal, "is this. We, who sit here in Fez and watch the Christians walk down our streets with great confidence, knocking lesser persons out of their path — we, who say 'yes’ when they demand money, and tremble when they draw us into their Bureaus for questioning, do not realize that there are poor folk in their own land, humble people, many who cannot read and write, who plough their fields as do we, and are content with their own cattle and grain. These people do not lift their chins when they look at us, but treat us with respect, like our own kind. In his own country the Christian is a bull without horns, but when he comes to live among us he grows long hair about his shoulders and takes on the stature of a wild ox.”
Carleton S. Coon, The Riffian

“Better a dog of the Ait Atta, than Sultan under the French.’’

— Saying of the Middle Atlas”
Carleton S. Coon, The Riffian

“The ill alone know what health is worth.”
Mozabite proverb

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