Lune Quotes

“Elle se lève. Elle se regarde dans un miroir et ne voit que des cercles : son visage en forme de cercle, sa tête en cercle, la Lune, la Terre et le Soleil en cercle. Elle est un cercle dans un cercle dans un cercle, et tout tourne. Elle se recouche et elle s'endort.”
― Nahal Tajadod, Elle joue

“Le voyage du soleil et de la lune est prévisible, mais le vôtre est votre art suprême.”
― Suzy Kassem, Rise Up and Salute the Sun: The Writings of Suzy Kassem

“« La Lune et le Soleil prêts à partager le ciel », disait-on... Le ciel, oui, pourquoi pas, mais le pouvoir ? Sûrement pas !”
― Yasmine Djebel, Sirem et l'oiseau maudit

“Chanson de la minuit

Sur ton épaule j’ai mis mes rêves,
Doucement, pour pas te déranger,
Et j’ai cherchée timide tes lèvres,
Pour les donner un chaud baiser.

J'aurais voulu te caresser,
Mais les etoiles ont vu mon entreprise
Et mes pensées commencent à s'envoler,
Comment te rendre une surprise.

J'ai attendu la lune montante
Ses rayons embrasser ton âme,
Et ton visage, brillant charmante,
Et sourisant, l'amour proclame.

Maintenant je sais que cette musique,
C'est la chanson de la minuit,
Quand le coeur chante mélancolique,
En partageant désirs inassouvis.”
― Mirela Stancu

“He is no longer the prince moon; he is the one of the stars. (Il n'est plus le prince lune ; il est celui des étoiles)”
― Charles de Leusse, Les Contes de la nuit

“Dis qu'on n'apporte pas la chandelle à cette réunion, car ce soir en notre assemblée, pleine est la lune du visage de l'Ami !”
― Hafez de Chiraz, Le divan

“Dis qu'on n'apporte pas la chandelle à cette réunion, car ce soir en notre assemblée, pleine est la lune du visage de l'Ami !”
(Gh.47)”
― Hafez de Chiraz, Le divan

“Cette heure crépusculaire possède un charme particulier. Le soleil était encore chaud, mais on se laisse volontiers brûler les joues et la nuque par ses rayons obliques, comme par un baiser. Une légère brise agitait les buissons et semblait promettre en chuchotant que la fraîcheur du soir viendrait bientôt succéder à la chaleur du jour. Dans le ciel, d'un bleu radieux, s'amoncelaient très haut quelques nuées d'un blanc éclatant ; une demi-lune, toute pâle, passait au milieu d'eux, fantomatique, telle un rêve. Les hirondelles partaient déjà en cortège pour leur vol vespéral, déchiraient en lambeaux de leurs petites ailes pointues la soie bleue de l'espace, filaient de-ci, de-là et fonçaient avec des pépiements aigus à des hauteurs vertigineuses. J'étais là, mon arrosoir dégoulinant à la main, et j'éprouvais un désir nostalgique et incoercible de me plonger là-haut dans ce bleu humide, étincelant, de m'y baigner, d'y barboter, de me dissoudre entièrement dans l'écume et de disparaltre.”
― Rosa Luxemburg, J'étais, je suis, je serai