Esclavage Quotes

Quotes tagged as "esclavage" Showing 1-5 of 5
Marguerite Yourcenar
“Je doute que toute la philosophie du monde parvienne à supprimer l'esclavage : on en changera tout au plus le nom. Je suis capable d'imaginer des formes de servitudes pires que les notre parce que plus insidieuses : soit qu'on réussisse à transformer les hommes en machines stupides et satisfaites, qui se croient libres alors qu'elles sont asservies, soit qu'on développe chez eux, à l'exclusion des loisirs et des plaisirs humains, un goût du travail aussi forcené que la passion de la guerre chez les races barbares. A cette servitude de l'esprit, ou de l'imagination humaine, je préfère encore notre esclavage de fait.”
Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien

Marguerite Yourcenar
“Je doute que toute la philosophie du monde parvienne à supprimer l'esclavage : on en changera tout au plus le nom. Je suis capable d'imaginer des formes de servitudes pires que les nôtres parce que plus insidieuses : soit qu'on réussisse à transformer les hommes en machines stupides et satisfaites, qui se croient libres alors qu'elles sont asservies, soit qu'on développe chez eux, à l'exclusion des loisirs et des plaisirs humains, un goût du travail aussi forcené que la passion de la guerre chez les races barbares. A cette servitude de l'esprit, ou de l'imagination humaine, je préfère encore notre esclavage de fait.”
Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien

“Nicolas Ier meurt en février 1855 et, six ans plus tard exactement, son fils, Alexandre II, signe le Manifeste de libération des paysans, résolvant le problème majeur de la Russie depuis plus d’un siècle.”
Michel Heller, Histoire de la Russie et de son empire

Leopold II
“Si Mgr. Lavigerie par sa croisade reunit de l'argent, j'ai interet a l'absorber en proposant au Cardinal de transporter un navire au Tanganika. Nos plans se confondraient. Je ne voudrais pas laisser au Cardinal la tentation de disposer autrement de son argent.”
Leopold II

“Si on m’avait dit que je prendrais un jour la décision de venir vivre en Afrique, j’aurais juré que non. J’aimais beaucoup mon travail dans une banque à New York et je n’ai jamais eu envie de voyager en dehors des États-Unis,... Mais quand j’ai appris qu’un groupe s’organisait pour visiter l’Afrique, j’ai changé de projet pour saisir l’occasion de venir voir d’où avaient été déportés nos ancêtres. Je me suis donc inscrit pour visiter la maison des esclaves sur l’île de Gorée. J’avais déjà entendu parler de cette île grâce à la série Racines. C’était un film basé sur l’histoire familiale d’un écrivain qui racontait comment un de ses ancêtres avait été capturé en Afrique pour être vendu comme esclave en Amérique. Ce film avait donné envie à beaucoup d’Afro-Américains de connaître l’histoire de leurs ancêtres.”
Georges Holassey, Les racines de la diaspora: Gorée, les esclaves y pleurent encore