Luhnàtic

“J’ai compris que si, moi, je leur donnais beaucoup de place dans ma vie, je n’étais pas leur priorité.”
― Pauline Harmange, Moi les hommes, je les déteste

“Il paraît qu'avec toutes ces conneries féministes, #MeToo et tout ça, il est difficile d'être un homme de nos jours. Ils ne savent plus comment draguer, comment prendre l'ascenseur avec leurs collègues, comment faire des blagues... Qu'ont-ils encore le droit de dire et de faire ?

Tant d'angoisses existentielles pour lesquelles je n'arrive pas à ressentir beaucoup d'empathie. Tout le temps qu'ils passent à pleurnicher sur leur sort de pauvres mecs persécutés, ils esquivent habilement leur devoir: celui d'être un peu moins des purs produits du patriarcat.”
― Pauline Harmange, Moi les hommes, je les déteste

“Je crois qu'il ne faut plus avoir peur de dire et de vivre nos misandries. Détester les hommes et tout ce qu'ils représentent est notre droit le plus strict. C'est aussi une fête. Qui aurait cru qu'il y aurait autant de joie dans la misandrie ? Cet état d'esprit ne nous rend pas aigries ni esseulées, contraire- ment à ce que la société patriarcale veut nous faire croire. Je crois que la détestation des hommes nous ouvre les portes de l'amour pour les femmes (et pour nous-mêmes) sous toutes les formes que cela peut prendre. Et qu'on a besoin de cet amour - de cette sororité pour nous libérer.”
― Pauline Harmange, Moi les hommes, je les déteste

“Expérimentons la joie de vivre par et pour nous-mêmes, et trouvons les bonnes raisons de nous engager dans une relation, en sortant du mécanisme automatique qui nous fait craindre d’être seules. Cultivons nos réseaux de relations non amoureuses solides, profondes et sincères, qui nous permettent d’être entourées et aimées sans être en couple. Apprenons nos limites, ce qui est acceptable à nos yeux et ce qui ne l’est pas, et apprenons à faire entendre ces limites.”
― Pauline Harmange, Moi les hommes, je les déteste