Status Updates From Le culte de l’auteur: Les d...

très déçue. entend parler de la dimension collective de la création cinématographique mais ne s’intéresse en réalité qu’aux réals et acteur.ices et qu’aux messages du film et pas vraiment la fabrication, laissant de côté les questions de production (sauf si faut taper sur le cnc) de montage de coordination d’intimité etc… n’apprend en réalité rien à qui suit #metoo depuis le début

j’aimerais bien voir l’étude quantitative qui lui permet de tirer ces conclusions

“Cependant son emprise s'exprime aussi par sa capacité à faire faire aux jolies femmes en question (…) des choses qui, selon les conventions sociales, les enlaidissent, comme rougir, pleurer hystériquement, avoir le nez qui coule, etc., révélant la dimension sadique du pouvoir du metteur en scène, tel que le cinéma dominant l'a institué.”
du coup “enlaidir” une actrice c’est mal? et sadique.

QUOI ? les films inventent des situations qui dévient des réalités statistiques pour augmenter la tension dramatique ?? nauuuur

corsini qui fait un film “accidentellement” intersectionnel mais pas un mot sur les accusations de harcèlement et la mise en danger des jeunes actrices sur le retour… (qui faisait parti de la même sélection que jeanne du barry donc on peut pas dire qu’elle a manqué la polémique)

“Cabrera choisit de ne pas alourdir l'intrigue avec un environnement déprimant: Christelle et sa famille (…) habitent un immeuble moderne dans un cadre forestier, celui des vallées jurassiennes aux environs de Besançon. C'est l'été et la beauté de la nature environnante masque en partie les difficultés sociales qu'on devine.”
je peux deviner pas mal de biais rien que dans ce petit paragraphe

“Les protagonistes de cette histoire sont des gens ordinaires, ni parisiens, ni bobos, ni CSP+, mais pas non plus « populo-pittoresques ».”
😐

“la revendication de faire un cinéma à la fois ambitieux artistiquement et accessible au plus grand nombre indique une différence culturelle fondamentale avec le cinéma d'auteur masculin…

“Et en effet, la façon dont Claire Denis filme Juliette Binoche, rayonnante, est aux antipodes, par exemple, de celle dont Olivier Assayas filmait la même actrice dans Sils Maria (2014), prématurément vieillie...”
god forbid women look old! et franchement je dirais pas de binoche dans sils maria qu’elle est prématurément vieillie

mentionner catherine breillat a de multiples reprises sans parler des violences subies sur ses tournages… jsp ah et catherine corsini aussi

idée fausse que l’intervention de l’état dans l’industrie du cinéma “s’oppose” aux forces du marché, l’aide automatique soutien les productions dites “commerciales” mais vu que ça ne rentre pas dans l’argumentaire on va faire genre c’est pas important. et on va faire genre y’a pas de misogynie dans le cinéma populaire?

ce livre me rend folle c’est grave

loin de moi l’envie de défendre bruno dumont mais elle fait l’interprétation de la plus grande mauvaise foi de france (2021) de tous les temps, dont le but serait apparemment d’humilier et d’enlaidir une actrice en vue et pas du tout de raconter une histoire sur le monde du journalisme (réussi ou pas idc) et puis la condescendance de ses petits “(sic)” après les noms des personnages !!!! omg

franchement j’étais pas 100% fan du livre et de la thèse d’iris brey sur le regard féminin mais au moins c’était construit par des analyses rigoureuses et situées. là… MDR

“La plaisanterie que constituent Chiara Mastro-ianni en universitaire prédatrice ou Sandrine Kiberlain en bisexuelle peut laisser place à des représentations nettement plus cruelles de la gent féminine,” she hasnt convinced me that they are Actual Jokes (and shown as such in the film through idk… maybe mise en scène?) and not that she doesn’t take women’s homosexuality and capacity for harm seriously

“Le seul élément que je mettrai au crédit de ce réalisateur, c'est qu'il nous épargne les scènes de sexe: on voit beaucoup les protagonistes au lit, mais toujours après l'amour et les corps sous les draps.” tout devient beauuucoup plus clair quand on comprend qu’elle est anti scène de sexe mdr

and she’s weird about gay people of course

en fait c’est très désagréable de lire un livre sur les violences sexuelles écrites par qqn qui a l’air de mépriser toute expression visuelle de la sexualité lol.

je trouve ça quand même fou qu’une professeure émérite en études cinématographiques soit aussi allergique aux mises en scène “transgressives” et aussi peu encline à prendre en compte les choix de mise en scène dans la création de sens (uniquement quand ça ne contredit pas sa thèse finalement)
it’s very dull

les concepts ne sont juste pas bien définis. mobilisation à plusieurs reprise de la question de la “perversion” sans expliciter ce que cela veut dire pour l’auteure ce qui la réduit à un jugement purement moral sans être situé dans un cadre sociologique/historique etc. pas top

un peu dérangée par la qualification des relations avec écart d’âge comme “incestueuses” il y à suffisamment de problèmes liés aux dynamiques de pouvoir, pas besoin d’ajouter un qualificatif qui ne s’applique pas vraiment. c’est bizarre.

“La mise en scène, avec une caméra constamment en mouvement et en plan rapproché sur les personnages, qui interdit le plus souvent aux spectateur rices de voir leur environnement matériel et social, est une parfaite illustration du désir d'échapper aux contingences matérielles et aux déterminations sociales qui caractérisent le cinéma d'auteur.”
stretch

confirmation bias: the book

opposer cinéma d’auteur et cinéma dit social wow c’est vraiment nimp

et en plus son postulat sur “l’invention” du cinéma d’auteur dans les années 60 par la nouvelle vague est faux. lol. ET elle parle des figures féminines de la nouvelle vague et pas un mot pour varda. don’t piss me offf

en fait son erreur fondamentale c’est de penser la gravité des violences sexuelles et de la domination masculine comme unique à la france et au cinéma d’auteur alors que ce sont des systèmes globaux qui existent dans tous les secteurs. oui les conditions matérielles et conséquences sont différentes et la visibilité du cinéma les rend plus visibles, mais elles ne sont pas unique aux milieux artistiques

“Adèle Haenel, la seule à avoir dénoncé ce scandale, avait depuis arrêté de faire du cinéma...”
la seule??? pitié

woah je pensais que ça allait être a chill read but this is turning into a hate read lmfao