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Bribes

“Il y avait a Hampden une petite clique de Californiens à la mode, très fermée (…) Cloke Rayburn en était le centre, tout en sourires blasés, cigarettes et regards endormis”

Bahahaha jamais aussi bien décrit ce genre de mec, on le VOIT tellement quelle horreur

Bribes

“Toute ma vie, devant ma timidité, les gens m’ont cru maussade, ou snob, ou de mauvais caractère. “Ne prends pas ton air supérieur !” Me criait parfois mon père quand je mangeais (…). Mais la structure de mon visage (ce dont il s’agit, c’est en fait, je crois, la façon dont les coins de ma bouche s’abaissent sans grand rapport avec mon humeur) (…)”

Quelque chose à ne jamais faire : lire la section des commentaires relatives à un livre dont on ne sait rien mais qu’on avait envie de lire depuis loooongtemps.

Ce qui est beaucoup reproché c’est le fait qu’il ne se passe “rien”. Page 134 et il ne s’est effectivement pas passé grand chose. On sait qu’on tend vers un paroxysme tragique mais sans comprendre vraiment pourquoi ou comment.

“(…) je voulais être lui et être avec lui, à parts égales” c’est parfaitement dit concernant certains perso de fiction qui ont été des spectres de mon enfance / adolescence

“(…) pour ne pas devenir un vieux con réac : ce n’est pas grave de ne pas comprendre, la compréhension n’est pas un pré requis pour la tolérance”

Pas conquise par le côté autobio qui se regarde le nombril dans un domaine très niche, c’est un peu plombant en fait.

Mais ok je me laisse emporter par la thèse de l’autrice qui est “il y a de l’horreur pour tous les goûts et pour tout le monde”

What good was a life of struggle with no guarantee of heaven ?

On sépare du grain la balle de l’épeautre, mais désunir l’amour ne se peut concevoir.

Et les saisons passant, les amants languissaient. Leurs esprits, leurs regards s’étaient enténébrés. En eux le désespoir et le mal fleurissaient : ronces, risée de l’arme, et calices ombrés. Ils étaient torturés par le temps assassin, comme si deux crochets liés par une chaîne plantés cruellement dans leur chair et leur sein leur avaient rappelé à chaque instant leur peine.

La compassion de l’homme envers les malheureux n’est souvent qu’un fardeau, un joug supplémentaire. L’animal, lui, sait être un ami silencieux. Parfois, pour consoler, il lui faut d’abord se taire.

Majnoun ne bougeait plus, mais sa langue asséchée psalmodiait sans arrêt le credo du dévot chez qui chaque soupir est prière cachée.

Real challenge for me to read this book in its original language

OK ça va me plaire. C’est le bouquin sur la womance qu’on voulait avec Manon

Olala le drama. Mais c plus fort que moi j’adore haha

J’abandonne celui là 🤡

Objectif : finir ce livre pas très intéressant

On Summer, Madeline Miller is always, always a good idea.

Preparing myself to read the Goncourt selection. So I practice reading everyday

Ffff pourquoi j’arrive pas à accrocher avec Agatha Christie ?

Trop bien. Mais ne se lit pas en “one shot”. Grand besoin d’aérer les lectures pour mieux profiter de la poésie de chacune des nombreuses femmes mises en avant dans l’ouvrage. Je sais pas quand je vais le finir lol

J’arrête. Pas fan, trop long, trop contemplatif

« Être chez soi, ici, n’a rien à voir avec un quelconque instinct de propriétaire. Ça relève sans doute même de l’inverse. Un sentiment d’appartenance. Le sentiment d’être à sa place. Et d’être en dépendance. Il ne s’agit pas simplement d’endroits où l’on se sent bien. C’est plus que ça : des lieux d’intimité. »