Vincent’s Reviews > Civil-Military Relations in International Interventions: A New Analytical Framework > Status Update
Vincent
is 91% done
Très décevant. D'entrée de jeu, on se tape un chapitre 5 obtus, avec un modèle théorique non expliqué, pour ensuite l'appliquer dans le chapitre 6, chapitre représentant le "coeur de l'analyse" du livre. Je n'ai jamais été un fan du cadre constructiviste, mais l'analyse reste superficielle, surdéterminée et avec une variété de sources très faible. Au final, l'auteure conclut que "parce les identités son différentes..
— Aug 30, 2025 06:06AM
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Vincent
is 73% done
J'ai été complètement largué par ce chapitre 5. Aucune mise en contexte de la théorie d'Autessere ni aucun aide visuel. J'ai beau avoir travaillé avec le modèle du référentiel de Müller et la "garbage can theory" de March et Olsen, l'auteure s'attend à ce qu'on comprenne l'une des théorie organisationnelle les plus abstraites de l'administration publique à froid.
— Aug 26, 2025 01:39PM
Vincent
is 33% done
Pour le moment, intéressant. La recherche semble étayée et s'inspire de plusieurs sources en sciences politiques et administration publique. Par contre, après le deuxième chapitre, on est encore dans la définition de la problématique... ce qui est respectable pour un livre académique.
— Aug 20, 2025 06:58PM
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message 1:
by
P.E.
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Aug 30, 2025 08:31AM
Quelle est la suite de la citation ? ça m'intéresse...
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Je manquais de mots!Mais effectivement, l'analyse tombe à plat. Généralement, lorsqu'elle est déductive, on s'attend à ce que l'auteur prenne son cadre théorique et l'applique sur plusieurs études de cas, afin de faire ressortir les ressemblances et les différences. Ça permet de créer une rétroaction et de mettre en valeur les forces et les faiblesses du modèle (tout en indiquant aux amis académiciens dans quelles directions continuer les recherches futures).
Or, Friis nous prépare une contextualisation théorique longue comme le bras (enfin, ça reste court pour le monde académique, mais furieusement longue pour UNE SEULE étude de cas). De plus, son modèle est tellement souple et peu élaboré, en se basant sur le principe d'identité-altérité, que j'ai l'impression qu'elle me passe un sapin. Elle pourrait autant faire une étude "OTAN-Talibans" qu'une analyse entre "forces de l'ordre-vacanciers du Cap d'Agde".
Si elle avait souhaité se concentrer sur une seule étude de cas, alors son modèle se doit d'être plus complet, avec davantage de postulats ontologiques et plus de concepts opérationnalisables (ex: mesure de "l'Otherness", champs des idées acceptables, conformité de l'individu aux identités collectives, etc). Aussi, chaque postulat doit être explicité, soumis à l'examen critique du lecteur. Mais non, plouf, chapitre 7, "conclusion".
J'aime mes livres académiques bien fignolés.

