Théo d'Or ’s Reviews > Un autre que moi > Status Update
Théo d'Or
is on page 53 of 153
" Je dors.Tu dors ? Dormons.Écoute le mot, conjugue-le. Entends-tu la syllabe- dor-, comme elle apaise, comme elle te soulève, te décolle du sol et t'enveloppe d'un grand drap, drap de nuit et de soie, ni trop serré, ni trop lâché...Tu retournes d'où tu viens, et plus loin encore, tu sais bien, dans le ventre de la nuit, le ventre d'avant...
Dormir.S'endormir. Dormons. Tu dors ?
Je dors. "
— Aug 26, 2020 03:45AM
Dormir.S'endormir. Dormons. Tu dors ?
Je dors. "
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Théo d'Or ’s Previous Updates
Théo d'Or
is finished
" C'est encore loin ?
Autour de moi, ils vont tous à un rythme différent, je ne sais pas à quel pas marcher.
Alors, je reste immobile à les regarder.
Je n'attends rien, ni personne.
Je n'imagine pas l'avenir, même pas demain, même pas tout à l'heure.
Et maintenant n'a pas d'existence.
Le temps ne sait pas où il va.
Je ne me plains pas, c'est bien comme ça, un jour ça finira.
— Oct 03, 2020 06:57AM
Autour de moi, ils vont tous à un rythme différent, je ne sais pas à quel pas marcher.
Alors, je reste immobile à les regarder.
Je n'attends rien, ni personne.
Je n'imagine pas l'avenir, même pas demain, même pas tout à l'heure.
Et maintenant n'a pas d'existence.
Le temps ne sait pas où il va.
Je ne me plains pas, c'est bien comme ça, un jour ça finira.
Théo d'Or
is on page 137 of 153
Je n'ai pas de raison d'avoir peur.
J'ai cent mille raisons d'avoir peur.
Une faute d'accent en dictée.
Une tache d'encre sur le tapis.
Un cahier déchiré.
Un bonjour oublié.
Un mot de trop.
Un verre brisé.
Ça suffit pour detruire l'equilibre.
À chaque pas, on peut tomber ou sombrer.
C'est la vie.
— Sep 30, 2020 08:09AM
J'ai cent mille raisons d'avoir peur.
Une faute d'accent en dictée.
Une tache d'encre sur le tapis.
Un cahier déchiré.
Un bonjour oublié.
Un mot de trop.
Un verre brisé.
Ça suffit pour detruire l'equilibre.
À chaque pas, on peut tomber ou sombrer.
C'est la vie.
Théo d'Or
is on page 137 of 153
Chacun est coupable de ce qu'il est. Coupable d'être un homme, simplement. Coupable de ce que l'on fait aux autres, parce que c'est la même humanité, victime ou bourreau,saint ou salaud, savant ou idiot. Je suis le rejeton d'une lignée d'assassins, d'imbéciles, de poètes, de vieilles au cœur sec, d'ivrognes braillards et de filles légères. Ils m'ont laissé en héritage un grand tas de peurs que je traîne après moi.
— Sep 30, 2020 01:35AM
Théo d'Or
is on page 127 of 153
Je me suis perdu au paradis artificiel.
J'entrais dans le livres en tirant la porte derrière moi.
Je ne voulais pas. Je voulais être
comme tout le monde, jouer aux mêmes jeux que les autres.
Suffisait de m'apprendre les regles.
Je vis la vie du mauvais côté,
les mots au lieu des choses.
Je n'ai pas choisi.
C'est vous qui m'avez abandonné à des anges de papier.
— Sep 29, 2020 11:27PM
J'entrais dans le livres en tirant la porte derrière moi.
Je ne voulais pas. Je voulais être
comme tout le monde, jouer aux mêmes jeux que les autres.
Suffisait de m'apprendre les regles.
Je vis la vie du mauvais côté,
les mots au lieu des choses.
Je n'ai pas choisi.
C'est vous qui m'avez abandonné à des anges de papier.
Théo d'Or
is on page 127 of 153
" Je lis avec boulimie, j'avale tout et n'importe quoi, lourd et léger, salé et sucré, Agatha Christie, Stendhal, Le Club des Cinq, L'Équipe, Daphne du Maurier, Simenon, Tchekhov, Le Larousse de la cuisine, n'importe quoi pour remplir le vide là-dedans, à l'interior de moi. Et je lis tout avec la même intensité myope, des lignes au kilomètre, et peu importe où elles m'amènent. "
— Aug 28, 2020 03:33AM
Théo d'Or
is on page 127 of 153
" Chacun est coupable de ce qu'il est. Coupable d'être un homme,simplement. Coupable de ce que l'on est et de ce que l'on n'est pas. Coupable de ce que l'on fait aux autres et de ce que les autres ont fait.Parce que c'est la même humanité, victime ou bourreau, saint ou salaud, savant ou idiot. Plus coupable encore, parce que je suis moi.Je l'ai appris de vos regards, de vos " mais où étais-tu ?"
" pousse toi de là".
— Aug 27, 2020 09:12PM
" pousse toi de là".
Théo d'Or
is on page 121 of 153
" La vie, dans les livres n'a pas de réalité. Les lignes, les paragraphes, les chapitres créent un monde ordonnée et logique, prévisible. Il y a toujours un commencement et une fin, et entre les deux, une ligne droite : lire, c'est découper en suivant les pointillés. La vraie vie, c'est n'importe quoi, ça part dans tous les sens, ça zigzague, rien ne vous avertit quand la page est tournée. "
— Aug 27, 2020 03:50AM
Théo d'Or
is on page 118 of 153
" À force, j'oublie que je mens en permanence. Mais là, j'entends la fausseté des mots, ils grincent à mon oreille, ils se craquellent et s'ecaillent. Ils parlent de Balzac, Racine, Flaubert, mais, derrière les citations classiques, apparaissent, floues d'abord, puis de plus en plus désirables, les blondes et les brunes de SAS.Elles traversent les gravures des auteurs pour montrer leur poitrine débordante. "
— Aug 26, 2020 09:57PM
Théo d'Or
is on page 93 of 153
" Le corps, c'est l'ennemi. Il souffre, il est maladroit, il sent mauvais, il encombre. Il faut le nourrir, le vider, le nettoyer, l'habiller. Je voudrais n'avoir qu'une existence virtuelle, je n'ai pas envie d'un autre corps, plus beau, plus adroit, plus fort. Je préfère être sans être, présent, mais invisible, immatériel. J'ai le droit d'oublier, au moins, visages, corps, regards et mains qui m'ont caressé. "
— Aug 26, 2020 09:14PM
Théo d'Or
is on page 66 of 153
" - Je n'ai pas envie de mourir, j'ai envie d'être mort. Tu comprends ?
J'aimerais lui expliquer . Lui raconter que j'ai connu la mort, autrefois, que c'est une bonne femme et que j'ai joué avec elle à des jeux interdits. Que j'ai dormi dans un cercueil, et le cercueil est devenu pirogue sur le fleuve Amazone.Les flèches des Indios sifflaient à mes oreilles,les caïmans guettaient au fond des eaux agitées ..."
— Aug 26, 2020 07:21AM
J'aimerais lui expliquer . Lui raconter que j'ai connu la mort, autrefois, que c'est une bonne femme et que j'ai joué avec elle à des jeux interdits. Que j'ai dormi dans un cercueil, et le cercueil est devenu pirogue sur le fleuve Amazone.Les flèches des Indios sifflaient à mes oreilles,les caïmans guettaient au fond des eaux agitées ..."

