Dépression Quotes

Quotes tagged as "dépression" Showing 1-15 of 15
Panayotis Pascot
“À quoi ça sert de faire mon lit, je vais le défaire ce soir ? Si on laisse cette pensée gagner on est foutu, c’est l’essence même de la vie de faire pour défaire. Après c’est pourquoi voir mes amis, je pourrais les voir plus tard, pourquoi manger je vais chier, pourquoi tomber amoureux un de ces quatre on va rompre.”
Panayotis Pascot, La prochaine fois que tu mordras la poussière

Shaun Hamill
“Vivre avec une personne déprimée n'est pas facile. La dépression occupe un espace physique, elle enfle et se glisse sous les portes closes. Elle flotte d'une pièce à l'autre, comme un gaz toxique, un brouillard qui finit par envahir toute la maison.”
Shaun Hamill, A Cosmology of Monsters

Marguerite Duras
“J’ai eu cette chance d’avoir une mère désespérée d’un désespoir si pur que même le bonheur de la vie, si vif soit-il, quelquefois, n’arrivait pas à l’en distraire tout à fait.”
Marguerite Duras, The Lover

“L'épisode précédent est la mauvaise réponde de l'épisode suivant.
Non. Je connais la fin. La fin définie par le sang.
Mon chien noir va grandir de plus en plus, devenir de plus en plus sauvage. Il me mordra, déchirera mon corps, me tuera.
C'est juste une question de temps.
La douleur n'en finit pas. Le chien noir ne s'en va pas.”
Song Si-Woo, Le Jour du chien noir

“L'épisode précédent est la mauvaise réponse de l'épisode suivant.
Non. Je connais la fin. La fin définie par le sang.
Mon chien noir va grandir de plus en plus, devenir de plus en plus sauvage. Il me mordra, déchirera mon corps, me tuera.
C'est juste une question de temps.
La douleur n'en finit pas. Le chien noir ne s'en va pas.”
Song Si-Woo, Le Jour du chien noir

“L'abnégation et l'amour sincères sont tout le contraire de la faiblesse.”
Greive

Patrick Dandrey
Phobos et dysthymiè circonscrivent l'un et l'autre une difficulté intime, un désordre intérieur du sujet par rapport aux sollicitations extérieures. Le phobos, expression d'abord cynégétique ou militaire de l'effarouchement, signifie la fuite angoissée, soudaine, irréfléchie, devant la réalité, engageant tour à tour l'agitation panique et le repli prostré. La dysthymie, c'est l'atteinte de ce principe de vie qu'est le thymos, sorte de plexus solaire de l'âme ; le vocable suggère la déroute de la ligne de vie, un malaise écœuré devant l'existence : plus même que la crainte, presque la hantise de vivre, le mal de vivre, une éclipse du plexus solaire, prenant comme la phobie la double voie du repli sur soi et de la perte panique de soi. Se profile dans l'un et l'autre vocable ainsi compris la double extension du modèle mélancolique promise par l'histoire ancienne et moderne : d'un côté vers la dépression, figure de prostration ; de l'autre vers le délire, manifestation panique.”
Patrick Dandrey, Anthologie de l'humeur noire: Écrits sur la mélancolie d'Hippocrate à l'Encyclopédie

Cameron Valciano
“Les couleurs lui faisaient mal, la joie lui faisait mal. Elle n’était que le pâle reflet de la Wendy triomphante de jadis. Elle griffonnait des pages entières, des plans, des regrets, des poèmes d’une tristesse innommable.”
Cameron Valciano, Tant que vole la poussière

“Un être dépressif, c’est insupportable pour la plupart des gens. Une femme dépressive, sans enfants, ça éveille la suspicion.”
Mélissa Grégoire, Une joie sans remède

Maki Marukido
“Parfois, c'est dans cette chambre indécente que j'arrive le mieux à respirer.”
Maki Marukido, Pornographer Playback

Maki Marukido
“Étonnamment, la vie, c'est peut-être juste une succession d'évènements qui se répètent. Et même si je trouve que la maladie et la mort sont des expériences un peu à part, dans le fond, elles sont si communes que ç'en est presque glaçant.”
Maki Marukido, Pornographer Playback

Abhijit Naskar
“C'est normal de ne pas aller bien, cela signifie que votre esprit essaie de se guérir.”
Abhijit Naskar, L'humain Impossible: Cent Sonnets pour Ma Famille Mondiale

Abhijit Naskar
“Tôt ou tard, la pluie s'arrête et le soleil se lève à nouveau.”
Abhijit Naskar, L'humain Impossible: Cent Sonnets pour Ma Famille Mondiale

Abhijit Naskar
“La vie est comme le cycle lunaire, parfois elle brille pleinement, parfois elle brille à moitié, d'autres fois elle est totalement sombre. L’imprévisibilité de la vie est ce qui la rend prévisible. Parfois, il pleut de toutes parts, et l'instant d'après, le soleil est inévitable.”
Abhijit Naskar, L'humain Impossible: Cent Sonnets pour Ma Famille Mondiale