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Maria C
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787 – ALBERT CAMUS À MARIA CASARÈS *
6 juin 1958
« Tant d’années, un seul cœur ! »
* Carte de visite accompagnant un bouquet, pour la date anniversaire de leur union.
( Albert, quelle belle attention . ❤️ )
— Nov 13, 2025 03:23AM
6 juin 1958
« Tant d’années, un seul cœur ! »
* Carte de visite accompagnant un bouquet, pour la date anniversaire de leur union.
( Albert, quelle belle attention . ❤️ )
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Maria ’s Previous Updates
Maria C
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Il y a toutefois une chose que tu sais; c’est que je n’imagine pas la vie sans toi. Je fais pourtant des efforts! Il le faut. Que veux-tu? Dans cette vallée de larmes il faut se tenir toujours prêt. Eh bien! me voilà prête, oui ; mais sans imagination. Je crois que tu ne peux plus disparaître de ma vie; c’est cela; quoi qu’il arrive tu es à jamais dans toute ma vie.[.] laisse-moi t’embrasser orageusement.
M
59
— Nov 27, 2025 05:51PM
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826 - ALBERT CAMUS À MARIA CASARES
« Mon amour chéri, je pense bien étroitement à toi et je bénis tous les jours le ciel de ton existence, et de ton existence dans la mienne. Raconte‑moi un peu ta vie et certifie‑moi qu’elle est Castillane, par la pureté et la rigueur. Moi, je suis un santito. À bientôt, ma tendre, j’embrasse tes beaux, tes adorables yeux. »
— Nov 23, 2025 03:33AM
« Mon amour chéri, je pense bien étroitement à toi et je bénis tous les jours le ciel de ton existence, et de ton existence dans la mienne. Raconte‑moi un peu ta vie et certifie‑moi qu’elle est Castillane, par la pureté et la rigueur. Moi, je suis un santito. À bientôt, ma tendre, j’embrasse tes beaux, tes adorables yeux. »
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826 - Mai 1959
Je lis des lettres de Nietzsche, étrange infirme qui donne des leçons de courage. [ ... ] Je lis aussi un livre sur Don Juan de Marañón. Décidément, je ne respire bien qu’en Espagne. Savais-tu que Lope de Vega avait écrit une sorte de Don Juan avant la lettre (La Promesse accomplie) ? Sois bonne et lis-la, pour m’en parler. [ ... ] J’aimerais aussi avoir une traduction de Don Juan de Zorrilla.
— Nov 23, 2025 03:25AM
Je lis des lettres de Nietzsche, étrange infirme qui donne des leçons de courage. [ ... ] Je lis aussi un livre sur Don Juan de Marañón. Décidément, je ne respire bien qu’en Espagne. Savais-tu que Lope de Vega avait écrit une sorte de Don Juan avant la lettre (La Promesse accomplie) ? Sois bonne et lis-la, pour m’en parler. [ ... ] J’aimerais aussi avoir une traduction de Don Juan de Zorrilla.
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810 – ALBERT CAMUS À MARIA CASARÈS, 19 octobre 1958
Je t’écris de l’Isle-sur-Sorgue. [...] En attendant, tu joues les Ulysse et moi les Pénélope. J’attends, je patiente, je pense à toi avec une bonne tendresse, tout le chaud de l’amour, et aussi les grognements d’animal désireux de se serrer contre le corps fraternel de sa compagne. Hon, Hon ! Novembre approche. J’aurai quarante-cinq ans et toi.
— Nov 19, 2025 04:41AM
Je t’écris de l’Isle-sur-Sorgue. [...] En attendant, tu joues les Ulysse et moi les Pénélope. J’attends, je patiente, je pense à toi avec une bonne tendresse, tout le chaud de l’amour, et aussi les grognements d’animal désireux de se serrer contre le corps fraternel de sa compagne. Hon, Hon ! Novembre approche. J’aurai quarante-cinq ans et toi.
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Mon cher amour, Lundi 21 juillet 1958
Ton absence, ton silence, et ces téléphones où je ne te sens pas, à l’autre bout du fil, l’exil où tout cela me jette, [...]
Sans toi, je ne vaux rien, voilà la vérité. Cela m’est égal, relativement, de ne pas te voir, de ne pas te lire, mais j’ai besoin de sentir que tu es là, active, tournée vers moi malgré l’absence, et que de loin ton pas accompagne le mien.
✨
— Nov 15, 2025 05:39PM
Ton absence, ton silence, et ces téléphones où je ne te sens pas, à l’autre bout du fil, l’exil où tout cela me jette, [...]
Sans toi, je ne vaux rien, voilà la vérité. Cela m’est égal, relativement, de ne pas te voir, de ne pas te lire, mais j’ai besoin de sentir que tu es là, active, tournée vers moi malgré l’absence, et que de loin ton pas accompagne le mien.
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787 – ALBERT CAMUS À MARIA CASARÈS *
6 juin 1958
« Tant d’années, un seul cœur ! »
* Carte de visite accompagnant un bouquet, pour la date anniversaire de leur union.
( Albert, quelle belle attention . ❤️ )
— Nov 13, 2025 02:33AM
6 juin 1958
« Tant d’années, un seul cœur ! »
* Carte de visite accompagnant un bouquet, pour la date anniversaire de leur union.
( Albert, quelle belle attention . ❤️ )
Maria C
is on page 253 of 1312
1958 - Les lettres se font plus courtes, plus pressés. J’ai lu qu’Albert Camus avait en parallèle d’autres relations amoureuses, notamment avec Catherine Sellers.
«Tu m’as manqué. Simplement je me suis tant employé à me refaire un équilibre que je n’ai pas bien senti la fuite du temps. J’aimerais te serrer
maintenant contre moi. Ne m’oublie pas. Je t’embrasse de tout mon cœur,
mon amour . »
— Nov 11, 2025 12:28PM
«Tu m’as manqué. Simplement je me suis tant employé à me refaire un équilibre que je n’ai pas bien senti la fuite du temps. J’aimerais te serrer
maintenant contre moi. Ne m’oublie pas. Je t’embrasse de tout mon cœur,
mon amour . »
Maria C
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PS – Un comédien de Caligula demande à Hébertot d’augmenter son cachet. Le maître accepte. Encouragé, il réclame aussi plus de défraiements. Hébertot : « Les… quoi ? » — « Les défraiements. » — « J’ai cherché ce mot dans le dictionnaire. Il n’existe pas dans la langue française. De quoi me parlez-vous, mon petit ? »
Maria
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:))
— Nov 09, 2025 07:50PM
Maria
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:))
Maria C
is on page 244 of 1312
117 – ALBERT CAMUS À MARIA CASARÈS Vendredi 17 heures [6 janvier 1950]
«…que notre amour a la force et la profondeur des mers et que tout ce qui le contrarie, même en nous-mêmes (tes colères, mes distractions), n’a pas plus d’importance que les cailloux qu’on y jette. Quelques ronds et la mer est toujours là. »
— Nov 06, 2025 11:37AM
«…que notre amour a la force et la profondeur des mers et que tout ce qui le contrarie, même en nous-mêmes (tes colères, mes distractions), n’a pas plus d’importance que les cailloux qu’on y jette. Quelques ronds et la mer est toujours là. »
Maria C
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MARIA CASARÈS À ALBERT CAMUS 6 janvier [1950] – jour des Rois !
De temps en temps j’ai besoin qu’on me parle de toi comme de mon mari. Je n’en abuserai jamais, mais avec Paul, je me suis laissé tenter ; hier soir j’avais besoin d’un baume ; mon sommeil en a été adouci.
* L’acteur Paul Bernard (1898–1958), qui a joué avec Maria Casarès en 1945 dans Les Dames du bois de Boulogne de Robert Bresson.
— Nov 06, 2025 10:55AM
De temps en temps j’ai besoin qu’on me parle de toi comme de mon mari. Je n’en abuserai jamais, mais avec Paul, je me suis laissé tenter ; hier soir j’avais besoin d’un baume ; mon sommeil en a été adouci.
* L’acteur Paul Bernard (1898–1958), qui a joué avec Maria Casarès en 1945 dans Les Dames du bois de Boulogne de Robert Bresson.
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Théo d'Or
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Nov 13, 2025 03:41AM
À tous les mois de juillet, que le temps les garde vivants ! Si l'amitié avait un parfum, ce serait celui d'un jour de juillet, où Tout a changé.
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C'était en juin, c'est vrai, pour Camus et Maria. Mais ailleurs, dans un autre univers, c'était juillet. Un jour où le chemin vers Camus c'est dessiné à deux, sans qu'on le dise.
Bonjour, Théo !Les jours J, les jours du Débarquement en Normandie, peuvent être ceux que nous voulons . :))
Peut-être la plus grande. Peut-être que ce jour-là, nous avons compris cela, chacun à sa manière, mais ensemble...
Ne dis-je pas que des hommes spéciaux m’ont toujours donné les meilleurs conseils ? .... en talons hauts mais toujours en direction de la Croix du Sud .
Toujours, sous la Croix du Sud... Mais perchée sur des talons tu pourrais avoir 18, 5 minutes de retard...Heureusement, les hommes attendent toujours. Parce que certains retards valent l'attente :))
Et, au meilleur bar de gin du monde, à Casablanca, nous prenons nos habituels — le dernier arrivé paie....J’ai déjà remplacé les talons hauts par des baskets.
Il t'en reste encore 4, avant que j'arrive. Ensuite, j'espère qu'on pourra se comprendre...un peu...au moins...🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣
J’ai fait une traduction littérale d’une expression portugaise : Je suis déjà avec les verres . En français, cela signifie que je suis déjà pompette / un peu ivre.
Doubler la dose ? Je suis sûr que après, tu verras la vie en rose, plus rose encore que celle de Piaf.
Alors allons au Floridita, peut-être que nous y trouverons encore le vieux Hem..... Et Eça de Queiroz , au bar d’à côté.
Tous les génies ont leur bar. On dit que l'inspiration est une grande consommatrice de gin. Plus que toi.
Non, tu es un vrai chevalier, jamais tu ne permets aux dames de payer. Merci, Théo!Lorsque l’on emploie jamais, l’usage de pas n’est pas requis.
hahahhaha
Il ne joue jamais pour gagner, il joue pour ne pas perdre, et, fidèle au style portugais, il change ses joueurs à la 60ᵉ minute.
Ah oui... il y a ceux qui jouent pour la gloire, et ceux qui jouent pour rester debout...Tellement vrai. Et nous, on fait partie de quel monde ?
Même le coach espagnol du Portugal fait ses remplacements à la 60ᵉ. Il a vite pigé les habitudes portugaises.


