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Maria  C
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Mon cher amour, Lundi 21 juillet 1958

Ton absence, ton silence, et ces téléphones où je ne te sens pas, à l’autre bout du fil, l’exil où tout cela me jette, [...]
Sans toi, je ne vaux rien, voilà la vérité. Cela m’est égal, relativement, de ne pas te voir, de ne pas te lire, mais j’ai besoin de sentir que tu es là, active, tournée vers moi malgré l’absence, et que de loin ton pas accompagne le mien.


Nov 15, 2025 05:39PM
Correspondance (1944-1959)

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Maria ’s Previous Updates

Maria  C
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Il y a toutefois une chose que tu sais; c’est que je n’imagine pas la vie sans toi. Je fais pourtant des efforts! Il le faut. Que veux-tu? Dans cette vallée de larmes il faut se tenir toujours prêt. Eh bien! me voilà prête, oui ; mais sans imagination. Je crois que tu ne peux plus disparaître de ma vie; c’est cela; quoi qu’il arrive tu es à jamais dans toute ma vie.[.] laisse-moi t’embrasser orageusement.
M
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Nov 27, 2025 05:51PM
Correspondance (1944-1959)


Maria  C
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826 - ALBERT CAMUS À MARIA CASARES

« Mon amour chéri, je pense bien étroitement à toi et je bénis tous les jours le ciel de ton existence, et de ton existence dans la mienne. Raconte‑moi un peu ta vie et certifie‑moi qu’elle est Castillane, par la pureté et la rigueur. Moi, je suis un santito. À bientôt, ma tendre, j’embrasse tes beaux, tes adorables yeux. »
Nov 23, 2025 03:33AM
Correspondance (1944-1959)


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826 - Mai 1959
Je lis des lettres de Nietzsche, étrange infirme qui donne des leçons de courage. [ ... ] Je lis aussi un livre sur Don Juan de Marañón. Décidément, je ne respire bien qu’en Espagne. Savais-tu que Lope de Vega avait écrit une sorte de Don Juan avant la lettre (La Promesse accomplie) ? Sois bonne et lis-la, pour m’en parler. [ ... ] J’aimerais aussi avoir une traduction de Don Juan de Zorrilla.
Nov 23, 2025 03:25AM
Correspondance (1944-1959)


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810 – ALBERT CAMUS À MARIA CASARÈS, 19 octobre 1958

Je t’écris de l’Isle-sur-Sorgue. [...] En attendant, tu joues les Ulysse et moi les Pénélope. J’attends, je patiente, je pense à toi avec une bonne tendresse, tout le chaud de l’amour, et aussi les grognements d’animal désireux de se serrer contre le corps fraternel de sa compagne. Hon, Hon ! Novembre approche. J’aurai quarante-cinq ans et toi.
Nov 19, 2025 04:41AM
Correspondance (1944-1959)


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787 – ALBERT CAMUS À MARIA CASARÈS *

6 juin 1958

« Tant d’années, un seul cœur ! »

* Carte de visite accompagnant un bouquet, pour la date anniversaire de leur union.

( Albert, quelle belle attention . ❤️ )
Nov 13, 2025 03:23AM
Correspondance (1944-1959)


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787 – ALBERT CAMUS À MARIA CASARÈS *

6 juin 1958

« Tant d’années, un seul cœur ! »

* Carte de visite accompagnant un bouquet, pour la date anniversaire de leur union.

( Albert, quelle belle attention . ❤️ )
Nov 13, 2025 02:33AM
Correspondance (1944-1959)


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1958 - Les lettres se font plus courtes, plus pressés. J’ai lu qu’Albert Camus avait en parallèle d’autres relations amoureuses, notamment avec Catherine Sellers.

«Tu m’as manqué. Simplement je me suis tant employé à me refaire un équilibre que je n’ai pas bien senti la fuite du temps. J’aimerais te serrer
maintenant contre moi. Ne m’oublie pas. Je t’embrasse de tout mon cœur,
mon amour . »
Nov 11, 2025 12:28PM
Correspondance (1944-1959)


Maria  C
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PS – Un comédien de Caligula demande à Hébertot d’augmenter son cachet. Le maître accepte. Encouragé, il réclame aussi plus de défraiements. Hébertot : « Les… quoi ? » — « Les défraiements. » — « J’ai cherché ce mot dans le dictionnaire. Il n’existe pas dans la langue française. De quoi me parlez-vous, mon petit ? »

Maria


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:))
Nov 09, 2025 07:50PM
Correspondance (1944-1959)


Maria  C
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117 – ALBERT CAMUS À MARIA CASARÈS Vendredi 17 heures [6 janvier 1950]
«…que notre amour a la force et la profondeur des mers et que tout ce qui le contrarie, même en nous-mêmes (tes colères, mes distractions), n’a pas plus d’importance que les cailloux qu’on y jette. Quelques ronds et la mer est toujours là. »
Nov 06, 2025 11:37AM
Correspondance (1944-1959)


Maria  C
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MARIA CASARÈS À ALBERT CAMUS 6 janvier [1950] – jour des Rois !

De temps en temps j’ai besoin qu’on me parle de toi comme de mon mari. Je n’en abuserai jamais, mais avec Paul, je me suis laissé tenter ; hier soir j’avais besoin d’un baume ; mon sommeil en a été adouci.

* L’acteur Paul Bernard (1898–1958), qui a joué avec Maria Casarès en 1945 dans Les Dames du bois de Boulogne de Robert Bresson.
Nov 06, 2025 10:55AM
Correspondance (1944-1959)


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Théo d'Or Paradoxalement, plus ils sont éloignés, plus ils comprennent la valeur de ce qu'ils partagent. La distance est souvent vue comme une menace. On pense qu'elle affaiblit les liens, qu'elle pousse à l'oubli. Pourtant, elle peut être tout le contraire. Et tu vois, il y a aussi une forme de liberté dans la distance. Chacun vit sa vie, fait ses choix, avance seul. Et la distance donne du sens au manque. Ainsi, la distance ne détruit pas l'amour.

Ravi de voir que tu lis avec le même intérêt, Maria.


Maria  C Bonjour !

Ce n’est pas le sujet sur lequel Albert écrit, mais la manière dont il écrit. Cette lettre est un chef‑d’œuvre. C’est d’une sublime beauté, et j’ai bien fait de m’aventurer dans la lecture de 1600 pages en français. Je suis émerveillée.

Merci.


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